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Assemblée nationale : les députés se dotent d’un plan stratégique
Publié le jeudi 24 novembre 2016  |  Sidwaya
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© Assemblée Nationale par D.R
Assemblée nationale : les partenaires se mobilisent pour un Parlement fort au service des populations
Le mercredi 23 novembre 2016 dans la matinée à Ouagadougou, l’Assemblée nationale a organisé un cadre de concertation avec ses partenaires pour la mise en œuvre de son Plan Stratégique 2017-2020




Les députés de la 7e législature ont ouvert, le mercredi 23 novembre 2016 à Ouagadougou, un cadre de concertation avec les partenaires techniques et financiers en vue de la mise en œuvre du Plan stratégique 2017-2020 de l’Assemblée nationale.

Le parlement burkinabè rêve d’être une institution moderne, innovante et porteuse des aspirations de la population. C’est pourquoi il a décidé, avec l’appui des bailleurs de fonds, de se doter d’un plan stratégique pour la période 2017-2020. De l’avis du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, il s’agit d’une initiative visant à renforcer les capacités du parlement, dans le sens de lui permettre d’exercer de façon efficace et efficiente ses fonctions constitutionnelles, de représentation, de législation et de contrôle de l’action gouvernementale dans un contexte de renouveau démocratique. « L’objectif visé est le renforcement de l’Etat de droit, de la démocratie, de l’équité, de la justice sociale, etc. », a-t-il indiqué. En somme, a poursuivi le chef du parlement, l’institution se doit d’être en phase avec le peuple tout en s’engageant à promouvoir les valeurs d’intégrité, de transparence, de solidarité et de responsabilité en son sein. A travers une communication sur le plan stratégique, il est ressorti que son élaboration a obéi à une démarche inclusive et participative. Au total, six axes programmatiques comportant dix-huit projets ont été dégagés. Il s’agit, entre autres, de la consolidation de la fonction législative, de la performance organisationnelle et de la communication sociale pour une démocratie participative. Les projets, quant à eux, sont relatifs à la valorisation de la recherche et de la gestion des connaissances de l’Assemblée nationale, de la valorisation des langues nationales, du plan de développement pluriannuel des députés et du renforcement des capacités du chef de file de l’opposition. En outre, les élus nationaux s’engagent à renforcer le contrôle de l’action gouvernementale et des politiques publiques et privées, à développer des outils modernes de travail au sein de l’institution, etc. La mise en œuvre de ce vaste chantier va coûter 19 milliards 543 millions de FCFA. « C’est un véritable pari, je dirai même un challenge ! », a reconnu Salifou Diallo. Pour que ces objectifs soient atteints, il a sollicité l’accompagnement, sans faille, des bailleurs de fonds, qui d’ailleurs, étaient fortement représentés à l’ouverture des travaux. « Je reste persuadé que leur solidarité et leur soutien ne nous feront pas défaut », a-t-il souhaité. Cette doléance semble ne pas tomber dans l’oreille d’un sourd, car, séance tenante, les partenaires techniques et financiers ont promis leur appui au projet qu’ils trouvent noble. « Nous sommes venus accompagner le projet de l’Assemblée nationale qui est une première et la population doit en être fière », a relevé le président et directeur général du centre parlementaire du Canada, Jean-Paul Ruszkowski. En tous les cas, a-t-il dit, son pays est prêt à soutenir l’initiative jusqu’en 2019.

Mady KABRE
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