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Péma Bamouni: «La jeunesse africaine sera au cœur du salon Africa GTBM 20126»
Publié le mercredi 23 novembre 2016  |  FasoZine
Première
© Autre presse par DR
Première édition du Salon AFRICA GTBM : des échanges sur les enjeux majeurs des télécommunications




La première édition du salon Africa Global Télécom Business Meeting (Africa GTBM) aura lieu du 24 au 26 novembre 2016 à Ouagadougou. Premier du genre dans la sous-région, Africa GTBM se veut un cadre d’échanges entre les décideurs gouvernementaux, les acteurs privés et les consommateurs des produits télécoms. L’état d’avancement de l’organisation, les mesures sécuritaires, les panels, sont entre autres sujets abordés par le président du comité d’organisation, Péma Bamouni dans cet entretien à quelques heures de l’évènement.

Fasozine : êtes-vous prêt à accueillir tous les participants à Africa GTBM 2016 ?

Péma Bamouni : nous sommes totalement prêts pour accueillir les participants au salon Africa GTBM 2016. Les stands ont été aménagés et les exposants sont à pied d’œuvre pour les installations. Le programme des conférences est bouclé et tous les conférenciers sont fin prêts. La cérémonie d’ouverture programmée de concert avec les autorités burkinabè est également bouclée. Tout se passe bien et il n’y a rien qui empêche la présence effective des autorités au plus haut niveau.

Quelles sont les mesures de sécurités qui ont été prises ?
Un évènement d’envergure comme Africa GTBM nécessite des mesures sécuritaires spécifiques. Je veux rassurer tous les participants que toutes les dispositions ont été prises pour assurer leur sécurité. Du reste, on ne peut pas dévoiler une stratégie de sécurité.

Quelles sont les thématiques qui seront débattues au cours de ce salon et leur pertinence ?
Nous allons débattre sur une dizaine de thèmes. L’harmonisation des systèmes pour un meilleur développement du Mobile Money dans l’espace Cedeao est un thème sur lequel nous voulons débattre pour qu’il n’y ait pas de contraintes règlementaires d’un pays à l’autre qui empêche qu’on puisse utiliser cette voie pour échanger facilement de l’argent. Des experts, des régulateurs du monde monétaire de la BCEAO, des opérateurs viendront pour débattre du sujet. Il y a aussi un thème sur l’harmonisation des tarifs roaming dans l’espace Cedeao. Les abonnés ont le droit de réclamer plus d’harmonisation dans la tarification roaming dans l’espace Cedeao, même si les opérateurs, les régulateurs et les gouvernants ont leurs contraintes. C’est pour cela que le thème sur l’harmonisation dans la tarification roaming sera aussi débattu lors de ce salon. Nous allons également débattre du partenariat public-privé pour le financement du développement des infrastructures de l’économie numérique au Burkina Faso. Il y aura des banquiers, des opérateurs économiques, institutions sous-régionales dans les différents panels. L’utilisation du Fonds de service universel sera également au cœur des débats. Nous poserons le problème pour qu’on repense à réorienter l’utilisation de ce Fonds de service universel parce que les zones qui ne sont pas couvertes par les opérateurs sont de plus en plus réduites alors que le besoin en bande passante, en disponibilité pour les centres de recherche, de formations sanitaires sont énormes.

Quelle sera la place de la jeunesse estudiantine dans ce salon ?

Nous ne pouvons pas organiser un tel salon sans accorder une place importante à la jeunesse. C’est pour cela que nous avons invité beaucoup d’écoles supérieures qui sont dans le domaine des nouvelles technologies, à faire participer leurs étudiants de façon à s’enrichir au cours des échanges au cours de ce salon. Nous avions lancé un concours d’innovation jeunes mais la participation ne nous permet pas d’aller jusqu’au bout. Nous estimons qu’il doit avoir l’appui nécessaire pour accompagner les jeunes qui ont une innovation. Nous n’avons pas eu cet appui cette année et nous comptons harmoniser tout cela pour l’édition prochaine.

Quels sont les pays qui sont attendus à ce salon ?

Les premières éditions sont toujours sujettes à attentisme mais nous avons la confirmation de certains pays tels que le Mali, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo et le Sénégal. Certains viennent participer aux échanges B2B, d’autres aux conférences et d’autres aux expositions. J’avoue que nous sommes satisfaits de l’intérêt que la sous-région porte au salon Africa GTBM. Pour une première édition, cela veut dire que les Africains ont compris l’importance de ce salon.


Propos recueillis par Abel Azonhandé
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