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Ouagadougou : la grève des agents de santé sans service minimum "est bien suivie" selon le directeur du plus grand hôpital
Publié le mercredi 23 novembre 2016  |  Alerte Info
Grève
© Ministère par D.R
Grève du SYNTSHA : le ministre de la Santé aux côtés des malades
Le ministre de la Santé, Dr Smaila Ouédraogo, a fait le tour de certaines formations sanitaires de la ville de Ouagadougou le 22 novembre 2016 pour faire l’état des lieux de la grève des agents de la santé. Photo : Dr Robert Bibia Sangaré, directeur général du Centre hospitalo-universitaire Yalgado Ouédraogo




Le mot d’ordre de grève du Syndicat burkinabè des Travailleurs de la Santé humaine et animale (SYNTSHA) "est bien suivie", selon Robert Sangaré, directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo le plus grand hôpital à Ouagadougou, au cours d’une visite du ministre de la Santé Smaïla Ouédraogo.

"On ne peut pas nier que le mouvement est bien suivi et cela nous crée des soucis", a déploré M. Sangaré qui regrette qu’en pédiatrie, ça soit "submergé parce qu’il manque beaucoup d’infirmiers et des anesthésistes", entre autres.

Pour le ministre Smaïla Ouédraogo qui affirme n’avoir pas reçu de "correspondance officielle" concernant cette grève, "c’est l’occasion de mettre chacun devant ses responsabilités, le gouvernement en premier".

"Ce que j’ai pu voir, je me dis qu’il y a un risque que les patients manquent de soins et si un patient manque de soin, il peut en pâtir, voir décédé", a-t-il dit, interpellant "les uns et les autres (à) mettre de l’eau dans leur vin et revenir pour soigner" les malades.

Selon le ministre de la Santé, des réquisitions ont été "faites en bonne et dû forme" mais des agents "refusent de prendre l’acte (…)".

Lundi, le secrétaire général du SYNTSHA Pissyamba Ouédraogo annonçait que son syndicat ira en grève de 72 heures sans un "service minimum" car "les points de leur plate-forme revendicative", déposée depuis avril "n’ont pas reçu de réponses satisfaisantes" de la part des autorités. Des affirmations que réfute le ministre Ouédraogo car, selon lui, "sur une plateforme de 63 points, 59 ont fait l’objet d’accord".


DZO
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