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Ouagadougou : l’assainissement des zones inondables coûtera environ trois milliards FCFA (ingénieur, interview)
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  Alerte Info




L’assainissement des zones inondables à Ouagadougou, dont l’arrondissement 1, 3, 4 et 6 coûtera environ trois milliards F CFA, selon l’ingénieur Alain Léonce Bassolé, chef de service des travaux de construction du pont de Rimkièta, un quartier populaire dans le Nord de la ville, dans un entretien à ALERTE INFO.

Tout dernièrement vous avez reçu la visite du maire central (Armand Béouindé) sur le chantier et à l’issue de cette visite il s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. Peut-on savoir à quel niveau se situe le chantier ?

Effectivement sur la base des explications que nous avons fournies au maire (Armand Béouindé) nous avons noté qu’il était satisfait. Le déplacement qu’il a effectué se justifie au moment où il sait qu’il y a matière à justifier le bon avancement des travaux qui a pu être constaté par lui-même. Sur la base de ce que j’ai présenté sectoriellement pour ce qui concerne la zone inondable de Rimkiéta on est grosso-modo dans le respect du planning. De façon globale, pour tout ce qui était de dix mois pour les zones inondables et 18 mois pour ce qui est de la zone du Moogho Naaba, l’un dans l’autre le calendrier devait être respecté.

A combien peut-on estimer le taux d’exécution des travaux à Rimkiéta ?

Le taux d’exécution des travaux pour ce qui concerne Rimkiéta se situe autour de 35 à 40%. C’est le plus important des travaux que nous sommes en train de réaliser.

Qu’est-ce qui sera fait concrètement pour la zone de Rimkiéta ?

Rimkiéta est inscrit dans les localités dites zones inondables. C’est une zone inondable de l’arrondissement n°3 sur laquelle il y a des problèmes d’assainissement. A cet endroit il se posait un véritable problème de franchissement et c’est celui-là que nous sommes en train de régler sur la base des indications qui nous ont été données à travers la mairie à la suite de la visite que le chef de l’Etat (Roch Kaboré) a effectué au mois d’août. Disons qu’à Rimkiéta, c’est un dalot que nous sommes en train de construire, l’aménagement des voiries et la mise en œuvre d’un réseau d’assainissement par la mise en place de caniveaux de sections pour évacuer les eaux.

Pour l’instant on va commencer à attaquer les plus grands maux avant d’en arriver au confort.

L’ouvrage qui sera réalisé à Rimkièta n’est pas un ouvrage ordinaire. Ce n’est pas le genre d’ouvrage que vous avez vu anciennement qui n’a pas tenu. C’est un ouvrage surélevé d’une certaine hauteur à travers lequel il y a des aménagements pour permettre à l’eau de passer. Il sera en béton armé et constituera d’un certain nombre de cellules compte tenu de l’envergure du lit du marigot de manière à ce que l’eau, à l’approche de cet ouvrage, puisse être évacuée sans créer des inondations. Nous allons installer d’autres ouvrages qui vont venir freiner l’effet de l’eau si d’aventure elle devait aller vers les riverains.

L’ouvrage principal fera environ 18 mètres de long précisément avec une largeur de 14 mètres dont 10 mètres de chaussée et 1,5 mètre x 2 de raccordement.

A combien se chiffre l’investissement dans l’assainissement des zones inondables de Ouagadougou?

Pour l’assainissement, il faut dire que tout ce qui est des zones inondables (les arrondissements 1, 3, 4 et 6) le budget des travaux, voirie d’assainissement et du dalot se chiffre à peu près trois milliards F CFA.

Pensez-vous que les délais d’exécution seront respectés ?

J’ai donné des assurances au maire (Béouindé) qu’à ce jour, le planning qui est soumis est respecté. Sauf des imprévus qui pourraient venir freiner les travaux, normalement le programme sectoriel de Rimkiéta qui prévoit la fin des travaux à la fin du mois de décembre, devrait être respecté.

Quand ont débuté les travaux ?

On a commencé les travaux, seulement lorsqu’il a été possible d’accéder au site. Pour pouvoir travailler à cet endroit, il faut avoir fait des études préalables. Il faut avoir fait des études de topographie, de géotechnique afin de pouvoir maitriser la zone. Disons que nous avons démarré il y a un mois. Les études ont été faites il y a deux mois y compris la partie non-vue (ce qui a permis de faire les plans).

Est-ce que vous rencontrez des difficultés particulières au niveau du chantier ?

Des difficultés ! Non. Nous avions pensé à un moment donné qu’on n’allait pas avoir l’accompagnement des populations, mais au contraire elles sont là à nos côtés tous les jours. Franchement, aucune difficulté n’a été portée à notre niveau par un riverain ou par la mairie parce qu’un riverain s’est senti en difficulté. Non on n’en a pas du tout eu. Nous souhaitons et prions que tout se passe dans ce climat et qu’il n’y ait pas d’accident. Pour les questions de sécurités, nous travaillons de manière à ce que nous puissions finir le chantier sans apporter un problème aux populations. Dès lors que nous avons l’accompagnement de tous, il n’y a aucune difficulté qui peut être évoquée à ce jour.


DZO
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