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© Présidence par D.R
L’épouse du Président du Faso aux côtés des enfants et des adolescents L’épouse du Président du Faso, Madame Sika Kaboré a présidé dans la matinée du jeudi 17 novembre 2016 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 2e édition du Salon international de l’enfant et de l’adolescent (SINEA) |
Ouagadougou - Les animatrices du deuxième Salon international de l’Enfant et de l’Adolescent ont insisté jeudi sur le rôle primordial de la cellule familiale dans la lutte contre les violences faites à cette frange de la population.
«La famille est l’endroit idéal où il convient d’exercer une influence positive (…) pour offrir au monde de demain, ce qu’il lui faut pour être heureux et un havre de paix», a déclaré jeudi la présidente du comité d’organisation du deuxième Salon international de l’Enfant et de l’Adolescent (SINEA), Alice Diarra, au début des travaux.
Toutefois, une étude réalisée en 2008 au Burkina Faso par le ministère en charge de l’Action sociale et de l’UNICEF, montre que l’institution familiale est responsable de 86,6% des violences faites aux enfants contre 53,8% dans le milieu scolaire», a rappelé le ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo.
Ce qui fait dire à Mme Diarra, par ailleurs, présidente de l’Association pour le bien-être des enfants et des adolescents d’Afrique (ABE2A), qu’un enfant bien éduqué, sait en retour, ce qu’il doit à ses parents et sait respecter les adultes.
«J’aimerais lancer un appel aux parents, pour qu’ils se rapprochent des éducateurs pour savoir comment se comporter vis-à-vis des enfants, afin de mieux les comprendre», a affirmé pour sa part, Première dame du Faso, Sika Kaboré.
Pour la marraine du deuxième SINEA, «il est très important que la cellule de base que représente la famille, soit un modèle pour les enfants pour que notre pays puisse s’engager dans un avenir harmonieux».
Organisé par l’ABE2A), le deuxième SINEA se tient du 17 au 20 novembre à Ouagadougou, sous le thème: «Protection des enfants et bonne gouvernance: Enjeux et Défis».
Selon Alice Diarra, ce thème ne vise pas à se «perdre dans des conjectures politiciennes» mais à «attirer l’attention sur la toute première cellule sociale où se mène la politique et d’où sortent l’ensemble des politiciens».
Neuf panels portant entre autres sur la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle et économique, la toxicomanie et les conduites à risques chez les jeunes et les bonnes pratiques pour l’épanouissement des enfants.
Agence d’Information du Burkina
fo/taa
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