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Consultations bilatérales Burkina/Japon : Le PNDES au cœur des échanges
Publié le mercredi 16 novembre 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a accordé une audience, le 22 août 2016 à Ouagadougou, l`ambassadeur du Japon au Burkina, Masato Futaishi




La quatrième session des consultations bilatérales entre le Burkina Faso et le Japon s’est tenue, le mardi 15 novembre 2016, à Ouagadougou. C’est sur le thème : « Pour une mise en cohérence des projets et programmes japonais avec le PNDES » que les échanges ont porté.

«Dynamique de renforcement de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Japon ». Tel a été le leitmotiv de la quatrième session des consultations bilatérales entre les deux pays qui a eu lieu, le mardi 15 novembre 2016, à Ouagadougou. Une fois de plus, les autorités burkinabè ont saisi l’occasion du présent rendez-vous pour édifier davantage leur partenaire nippon sur le Plan national de développement économique et social (PNDES) adopté en juillet 2016. D’où le thème de la rencontre : « Pour une mise en cohérence des projets et programmes japonais avec le PNDES ».Trois principales communications suivies d’échanges ont constitué le menu de cette session. Il s’est agi d’un exposé sur les conclusions de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), tenue en fin août à Nairobi au Kenya , d’une communication sur l’économie du Burkina Faso, axée sur le PNDES et d’une présentation relative à la coopération économique et technique entre les deux pays, ainsi que la région ouest-africaine. L’anneau de croissance, qui est un projet de développement intégrateur en faveur de la sous-région initié par le Japon, a été également exposé dans ce dernier volet.
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Dieudonné Désiré Sougouri, a salué l’existence depuis 2007 d’un cadre formel de dialogue sur la coopération bilatérale. Pour lui, cette quatrième session des consultations bilatérales est « un signe fort de l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays », et traduit la volonté des autorités à les consolider. « Le Burkina Faso tire une légitime satisfaction du niveau de sa coopération avec le Japon. Il entretient avec ce pays depuis de longue date un partenariat fructueux dans de nombreux secteurs-clés de son développement tels que la santé, l’éducation, l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’environnement… », a déclaré M. Sougouri.

«Coopération exemplaire»

A son tour, le directeur général des affaires africaines au ministère des Affaires étrangères du Japon, Norio Maruyama, a exprimé sa satisfaction quant à la qualité de la coopération bilatérale. « Je suis particulièrement heureux de venir ici pour la quatrième session des consultations politiques entre le Japon et le Burkina Faso. Notre coopération est une relation exemplaire dans la mesure où elle engage les deux pays dans une forte amitié », a-t-il soutenu. Selon lui, le PNDES est une belle initiative à laquelle son pays peut apporter sa contribution en fonction de ses priorités. « Nous devons partager nos vues pour avoir une convergence nécessaire au cours de cette rencontre gouvernementale.
Bien sûr, il y a plusieurs domaines de notre coopération qui chevauchent avec les priorités du PNDES et nous espérons que de bonnes choses vont se dégager», a précisé M. Maruyama. Au niveau international, il a indiqué que les deux pays continueront à se soutenir mutuellement.
Dans son mot introductif aux travaux, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a laissé entendre que le Burkina Faso est « engagé » à faire avancer les relations avec le Japon. « Notre pays se réjouit des conclusions de la sixième TICAD qui permettra à l’Afrique de bénéficier de beaucoup de projets. L’anneau de croissance est une initiative cohérente de développement qui est en phase avec le PNDES », a-t-il souligné. Et de relever que l’objectif du gouvernement burkinabè est de mettre en place « une politique de rupture » pour impulser une croissance économique et sociale durable. Aux dires du Premier ministre, les réformes en matière de gouvernance et de modernisation de l’administration, d’accès à la santé, de réforme de l’éducation et de transformation structurelle de l’économie sont, entre autres, les piliers du PNDES. « Le Burkina Faso est déterminé à s’attaquer aux problèmes de fond pour sortir la grande majorité de la pauvreté. Et la trajectoire économique du Japon est un exemple pour nous », a-t-il conclu.


Karim BADOLO
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