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Sommet sur le climat : Accélérer les actions pour sauver la planète
Publié le mercredi 16 novembre 2016  |  Sidwaya
Ouverture
© Présidence par D.R
Ouverture officielle de la COP22 : faire de la rencontre de Marrakech une COP de l’action




Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’instar de plus d’une dizaines de ses paires, a participé, le mardi 15 novembre 2016, au sommet mondial des chefs d’Etat et de gouvernement sur le climat à Marrakech, au Maroc. Cette rencontre constitue le clou de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP22) débuté depuis le 7 novembre dernier et dont l’objectif est de réduire la hausse du réchauffement climatique en dessous de 2°C.

La planète, un bien précieux et commun, est menacée par le réchauffement climatique. Les conséquences ont pour nom, sécheresses, incendies, inondations, tempêtes violentes, pollution, famines, montée des eaux des océans, disparition des pays insulaires, etc. Les dirigeants et décideurs du monde s’inquiètent. Une soixantaine de chefs, d’Etat et de gouvernement sont à la 22ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP22). Le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, sur invitation du roi du Maroc, Mohammed VI, est au rendez-vous de Marrakech, ville fondée en 1071 par le souverain Almoravide, Youssef Ibn Tachfin As-Sanhaji, pour faire entendre la voix du Burkina Faso dans cette lutte contre les changements climatiques.
Il y avait à l’ouverture, des mots et des paroles pleins d’engagements, à agir dans la protection de l’environnement. En effet, le roi du Maroc, Mohamed VI, a indiqué que l’application de l’Accord de Paris (COP21), qui propose des solutions aux changements climatiques, est une exigence pour préserver la dignité humaine. Et que la COP que le Maroc abrite après celle de Paris en 2015 est celle « de vérité devant Dieu, le peuple et l’histoire ». « L’heure est venue d’œuvrer à rattraper le temps perdu pour assurer aux futures générations une vie digne », a assené Mohamed VI. A ce titre, il a demandé aux pays riches, émetteurs de plus de gaz à effet de serre, de respecter leur engagement et de soutenir urgemment les pays du Sud qui souffrent des changements climatiques.


Objectif de 100 milliards de dollars


Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui participe à sa 10e et dernière conférence sur le climat, a lancé un vibrant appel aux chefs d’Etat à renforcer la lutte contre le réchauffement climatique. « Nous n’avons pas le droit de jouer avec le sort des générations futures ou de mettre en péril la survie des autres espèces qui partagent notre planète », a-t-il martelé.
L’Accord de Paris sur le climat est entré en vigueur le 4 novembre après la ratification de plus 100 pays. Le patron de l’ONU, en fin de mandat, a rappelé quelques solutions tout en insistant, sur le financement-climat, l’utilisation des énergies renouvelables, la science, l’engagement des communautés et la volonté des chefs d’Etat de donner le ton et l’orientation politique à la lutte contre les changements climatiques.
Dans le cadre de l’, les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux effets des changements climatiques.
Le financement international de la lutte contre le changement climatique doit servir de levier pour encourager des investissements sobres en carbone et favoriser la résilience des populations. Il vient en complément aux ressources internes des pays en développement. Les pays africains attendent que les engagements des « pollueurs » soient respectés. Ils qualifient la COP22 qui se tient sur une terre africaine de « la COP de l’action ». Cela peut se traduire par la présence remarquée de plusieurs chefs d’Etat du continent. On enregistre, entre autres, la présence du président zimbabwéen, Robert Mugabé, de l’Ivoirien, Alassane Ouattara, du Nigérian Muhamadu Buari, du Tchadien, Idriss Deby Itno, du Gabonais, Ali Bongo Ondimba, du Rwanda, Paul Kagamé, du Togolais, Faure Gnassingbé, du Sénégalais, Macky Sall, de la Liberienne, Ellen Johnson Sirleaf et du Soudanais Omar el-Béchir.
Le président français François Hollande a appelé mardi les Etats-Unis à «respecter les engagements» pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat scellé en 2015 pour lequel le président Barack Obama a joué un rôle important. « Les Etats-Unis, première puissance économique du monde, deuxième émetteur de gaz à effet de serre, doivent respecter les engagements qui ont été pris. Ce n’est pas simplement leur devoir, c’est leur intérêt, celui de la population américaine, des entreprises américaines qui ont investi dans la transition écologique », a-t-il insisté. Pour lui, l’Accord de Paris est irréversible en droit et en fait, mais aussi dans les consciences. « L’inaction serait désastreuse pour le monde, désespérante pour les générations futures et dangereuse pour la paix. Alors, agir pour le climat, c’est assurer la sécurité et la stabilité du monde », a déclaré le président Hollande.
La France, a-t-il poursuivi, mènera un dialogue avec les Etats-Unis et leur nouveau président, dans le respect mais avec exigence et détermination et au nom de la centaine de pays qui ont déjà ratifié l’Accord de Paris.
La France, a en croire François Hollande, apportera sa contribution (5 milliards de dollars par an d’ici 2020) dans le financement-climat des pays africains. Mieux, elle prendra des initiatives pour réduire de 40% ses émissions à effets de serre d’ici à 2030, fermer des mines à charbon d’ici à 2030 et aboutir à la neutralité carbonne d’ici à 2030.

Boureima SANGA
Envoyé spécial à Marrakech
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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