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Programme d’appui au développement de l’agriculture irriguée : Le bilan globalement « reluisant »
Publié le mercredi 16 novembre 2016  |  Sidwaya
19e
© aOuaga.com par Séni Dabo
19e Journée du paysan : le comité d`organisation installé
Lundi 21 mars 2016. Ouagadougou. Les membres du comité national d`organisation de la 19e édition de la Journée nationale du paysan (JNP) ont été installés au cours d`une cérémonie. Photo : Pierre Emmanuel Ouédraogo, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques




Le Ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques (MAAH) et ses partenaires techniques et financiers organisent, les 14 et 15 novembre 2016 à Ouagadougou, un atelier de capitalisation et de partage des résultats et acquis du Programme d’appui au développement de l’irrigation (PADI).

L’agriculture, faut-il le rappeler, emploie environ 80% de la population burkinabè et, par conséquent, se comporte comme le moteur de l’économie nationale. Pourtant, la sécurité alimentaire reste un leurre eu égard aux aléas climatiques tels que l’irrégularité des pluies dans le temps et dans l’espace. Face à ces caprices pluviométriques aux conséquences les plus fâcheuses, le Ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques (MAAH) a mis en place le Programme d’appui au développement de l’irrigation (PADI) depuis 2008 en vue de promouvoir l’agriculture irriguée. Il s’agit, par le biais de ce programme pilote, de parer aux insuffisances des productions agricoles issues de la saison hivernale de plus en plus courte.
Le PADI, dont les activités ont été financées essentiellement par la Coopération belge à travers l’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE) et Wallonie-Bruxelles international et, par ailleurs, soutenues par quatre départements et laboratoires de l’Université de Liège en Belgique, est à sa période charnière. C’est pourquoi, le MAAH et ses partenaires techniques et financiers cités plus haut organisent, les 14 et 15 novembre 2016 à Ouagadougou, un atelier de capitalisation et de partage des résultats et acquis de ce programme, vieux de huit ans et dont les principales activités prennent fin en décembre 2016. Ainsi, durant deux jours, plusieurs thématiques sur lesquelles ont porté les activités du PADI sont au menu des échanges entre acteurs du secteur agricole.
Il s’agit, entre autres, de la gestion des eaux souterraines pour l’agriculture irriguée, de la gestion de l’eau d’irrigation, de la sédimentation des retenues d’eau et l’aménagement des bassins versants et du renforcement des capacités des acteurs. En attendant les conclusions de l’atelier, c’est un satisfecit général qui se dégage au regard des acquis engrangés par le PADI, foi du directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Emmanuel Ouédraogo.
« C’est le lieu pour moi de vous exhorter à des débats constructifs et riches d’enseignements afin que nous puissions faire en sorte que les solutions aux contraintes de développement de l’agriculture irriguée, établies dans le cadre de l’exécution du PADI et d’autres projets/programmes soient suffisamment partagées ou diffusées », a-t-il recommandé aux participants à l’atelier dans la perspective de l’atteinte de la sécurité alimentaire au Burkina Faso.

7 doctorants couronnés

Et de saisir l’occasion pour manifester toute sa gratitude aux partenaires techniques et financiers qui n’ont ménagé aucun effort pour soutenir le projet. Selon l’administrateur de l’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE), Didier Woirin, les résultats enregistrés par le PADI sont globalement satisfaisants. « Nous nous sommes beaucoup investis dans le renforcement des compétences des acteurs. Il y a eu sept doctorants qui ont été couronnés, plusieurs Masters ont été réalisés aux 2IE et des sessions de formations modulaires à l’intention de la direction générale des aménagements hydrauliques et du développement de l’irrigation ont été organisées », a-t-il confié.
Par ailleurs, M. Emmanuel Ouédraogo a affirmé que le gouvernement burkinabè, conscient de l’importance de l’agriculture irriguée, a prioritairement inscrit cette alternative agricole dans ses orientations politiques par le biais de la Stratégie nationale de développement durable de l’agriculture irriguée (SNDDAI) et du Plan national de développement économique et social (PNDES), le nouveau référentiel de développement au Burkina Faso.


Joanny SOW
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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