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Les mouvements sociaux africains appelés à interpeler les politiques et les scientifiques
Publié le mardi 15 novembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Le Pr Mahamadé Savadogo du Manifeste pour la liberté




«Les mouvements sociaux en Afrique doivent interpeller les politiques mais aussi la communauté scientifique en vue de réfléchir et de livrer des analyses», a déclaré le Pr Mahamadé Savadogo, philosophe, enseignant-chercheur à l’Université de Ouagadougou.

Il s'exprimait à l’ouverture du colloque international sur les «mouvements sociaux et la gouvernance en Afrique», lundi dans la capitale burkinabè.

Pour l’enseignant-chercheur burkinabè, membre du comité d’organisation du colloque, «ces différents révoltes posent le plus souvent le problème de la gouvernance des Etats dans lesquels elles se produisent».

Et d’indiquer que cela doit «interpeller les politiques mais aussi la communauté scientifique en vue de réfléchir et de livrer des analyses pouvant être prises en compte».

La rencontre internationale de trois jours (du 14 au 16 novembre), réunit des jeunes chercheurs venus de douze pays d’Afrique et d’Europe.

« Ce colloque va permettre de comprendre les mouvements sociaux et de voir l’évolution de nos sociétés et leurs orientations», a expliqué le Pr Savadogo, directeur de l’Ecole doctorale Lettres, Sciences humaines et Communication.

Pour ce professeur agrégé en philosophie à l’Université de Ouagadougou, la rencontre va également permettre à des jeunes chercheurs qui «constituent l’avenir de nos universités, de se familiariser avec le thème de la rencontre».

Il a aussi rappelé que «les mouvements sociaux ont été remis à l’honneur depuis au moins 2011, car des mobilisations populaires ont emporté des régimes en Tunisie et en Egypte».

«En suivant les événements, nous avons vu que les mouvements sociaux prennent de l’importance dans notre société et le choix du thème atteste que les universitaires sont à l’écoute de leurs sociétés», a affirmé P. Mahamadé Savadogo, à l’ouverture des travaux.

Au terme de la rencontre, plusieurs questions devront trouver des réponses à travers une soixantaine de communications qui se dérouleront autour de six actes de réflexion.

Ce sont entre autres : "mouvements sociaux et changements politiques", "figures féminines des mouvements sociaux en Afrique", "rôle des nouveaux medias et réseaux sociaux en Afrique".


ALK/od/APA
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