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Elections consulaires 2016: les électeurs invités à se rendre aux urnes dimanche
Publié le samedi 12 novembre 2016  |  FasoZine
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© Sidwaya par DR
M Bernard Zougouri,le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat




Lancé le 1er août 2016, le processus électoral devant aboutir au renouvellement des instances de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) connaitra son apothéose le 13 novembre prochain. En effet, c’est ce jour que les 11.545 électeurs exerceront leur droit de vote dans les 45 provinces du pays. Pour faire le point de l’organisation générale du scrutin, nous nous sommes entretenus avec Bernard Zougouri, président de la commission d’organisation des élections consulaires.



Fasozine: à quelques jours du scrutin des élections consulaires, quel bilan faites-vous de l’organisation?

Bernard Zougouri: depuis le lancement le 1er août et avec les différentes séances de sensibilisation que nous avons eu depuis le mois d’août, nous sommes pratiquement à la dernière étape. A la date d’aujourd’hui, les électeurs s’activent à retirer leurs cartes. Le matériel électoral a été déjà acheminé dans toutes les provinces. Les membres des bureaux de vote ont tous été formés et des dispositifs ont été pris pour que tous les bureaux de vote soient fonctionnels à partir de 6h le jour du scrutin. C’est dire donc que nous sommes satisfaits de l’organisation. Il est vrai qu’il y a eu des difficultés mais nous sommes convaincus que les choses vont se passer dans de bonnes conditions par rapport au dispositif que nous avons mis en place.

Quelles sont ces difficultés ?

Vous avez suivi avec nous les remous au niveau des différents acteurs. Des explications ont été données sur l’ensemble du processus et je pense que le consensus a été trouvé. Les uns et les autres ont donc compris que l’important est d’aller aux élections, de pouvoir mettre en place une assemblée générale qui va véritablement répondre aux attentes du secteur privé. Nous avons pris deux ans pour discuter de nos textes. Il est donc temps pour nous, d’aller aux élections afin de corriger ce qui devrait l’être pour les élections à venir.

Comment comptez-vous régler les contestations et les recours ?

Après les résultats définitifs, il y aura des recours au niveau des tribunaux et nous nous remettons à la décision de l’ensemble des tribunaux qui ont été saisis par les différents acteurs.

Quel est le processus du vote ?

C’est pratiquement le même système comme les autres élections. C’est un vote à bulletin unique avec le vote dans les isoloirs, vote secret etc. Il y a des membres de bureaux de vote qui ont été formés également à cet effet et qui expliqueront à ceux qui seront dans le besoins pour qu’ils accomplissent leur devoir.

Quelles sont les dispositions prises pour minimiser le risque de fraudes ?

Pour nous, c’est toute la transparence et pour cela qu’il y a des étapes et des périodes de recours. Il y a d’abord eu des recours sur les inscriptions et sur les candidatures. Il y aura également une période de contestation après les résultats. Cette période va prendre deux ou trois jours et c’est après que les tribunaux se seront penchés sur tous les recours, que les résultats définitifs seront proclamés par le ministre du Commerce.

Quelles sont les dispositions sécuritaires ?

Il y a tout un dispositif sécuritaire qui a été mis en place par le ministère en charge de la Sécurité. Il n’y a vraiment pas d’inquiétudes à se faire à ce niveau. Nous demandons aux électeurs de respecter les consignes des forces de l’ordre.

Quels sont les bureaux de vote à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ?

A Ouagadougou nous avons le plus grand nombre de bureaux de vote au niveau de la maison du peuple, au siège et aux alentours de la CCI-BF. A Bobo-Dioulasso, il y a un dispositif qui a été mis en place et les choses vont bien se passer.

Un appel à l’endroit des électeurs ?

Nous disons que c’est une opportunité que le gouvernement offre aux électeurs de choisir librement la personne qu’ils souhaitent voir conduire leurs groupements ou associations. Nous les invitons donc à sortir massivement pour exprimer leur droit de vote pour le bonheur de notre secteur privé. Aux candidats, je pense qu’il est important pour eux d’accepter les résultats qui vont sortir des urnes. Ils ont eu la possibilité d’approcher les électeurs et d’apprécier le dispositif électoral. Du reste, ils ont la possibilité d’avoir des observateurs dans tous les bureaux de vote. Ils ont aussi la possibilité d’introduire des recours.

Propos recueillis par Abel Azonhandé
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