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Changements climatiques : le Burkina a activement pris part aux négociations préparatoires
Publié le jeudi 10 novembre 2016  |  AIB




Marrakech– Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays, notamment africains et du G 77, a activement participé aux travaux préparatoires des négociations sur le climat, a appris mercredi l’AIB auprès du négociateur burkinabè, Idrissa Semdé.

« Les pays les moins avancés, le Groupe africain et le Groupe des 77 (G77) qui est notre instance suprême, ont eu droit, chacun, à deux jours pour se préparer », a expliqué l’un des négociateurs du Burkina à la COP 22, Idrissa Semdé du ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique.

Selon lui, les négociations avancent bien et les représentants burkinabè ont pris part la semaine passée à des réunions préparatoires des différents sous-groupes.

«Les priorités du Burkina Faso et ceux de ses pairs ont été émises et examinées à ces instances, puis transmises au G 77 plus la Chine qui devrait les transmettre à l’organe des négociations », a-t-il révélé.

«L’Afrique a son mot dans les négociations du fait qu’il demeure un continent très vulnérable aux effets des changements climatiques et aussi parce qu’il est économiquement faible. Mais, tant que nous n’avons pas les moyens financiers pour mettre en œuvre nos stratégies et politiques, c’est un peu difficile », a martelé M. Semdé.

En matière de changements climatiques, outre le poids de la vulnérabilité, il se pose aussi les questions de financements. « Les Etats sont souverains, et ceux qui promettent de mettre de l’argent dans la cagnotte pour des dédommagements, n’y sont contraints par aucun mécanisme », a-t-il confessé.

L’Afrique a bataillé, depuis la COP 20 de Lima (Pérou), à ce que l’agriculture puisse être au centre des préoccupations du monde dans la lutte contre les changements climatiques et en termes d’adaptation. « C’est un point que les pays développés, notamment les Etats-Unis, n’avaient pas consenti à accepter, parce qu’il pourrait menacer la survie de leurs agrobusinessmen », a insisté le négociateur burkinabè Idrissa Semdé.

Les négociations continuent jusqu’au 18 novembre et seront soumises aux décisions des chefs d’Etats. En rappel, le premier accord mondial conclu pour limiter le réchauffement planétaire est entré en vigueur le 4 novembre 2016.


ss/taa
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