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Extraction minière: 629 employés au chômage suite à la fermeture de la SMB
Publié le samedi 5 novembre 2016  |  Africahotnews
Licenciements
© aOuaga.com par A.O
Licenciements à la Société des mines de Belahourou : un collectif syndical exige la réintégration de 300 travailleurs
Lundi 26 janvier 2015. Ouagadougou. La Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) et l`Unité d`action syndicale ont animé une conférence de presse pour exiger la réintégration de 300 travailleurs de la société des mines de Belahourou (SMB) S.A licenciés en décembre 2014




La crise financière a finit pas avoir raison des activités de la société des mines de Belahouro (SMB), l’une des plus grandes mines d’or du Burkina Faso. Plusieurs centaines d’employés se retrouvent ainsi à la rue.

La société des mines de Belahouro (SMB) a mis les clés sous le paillasson. Les premiers responsables évoquent des raisons financières dans la fermeture de la mine d’or. Conséquence : les plusieurs centaines de personnes qu’employaient la société, viennent grossir les rangs des chômeurs du pays. La quasi-totalité des 629 employés permanents de la SMB (607 nationaux représentant environ 97% de l’effectif total, parmi lesquels 30% sont des ressortissants de la localité), sont depuis le 28 octobre 2016, des sans-emplois.
"La SMB s’est vue dans l’obligation de procéder à une suspension de ses activités suite à un problème de trésorerie et d’actifs à court terme pour l’acquisition des intrants auprès de ses fournisseurs. Cette situation est consécutive à la récente saisie de la production d’or opérée le 7 octobre dernier à l’aéroport de Ouagadougou suite au procès qui oppose la société minière et ses ex-employés", renseigne APA.

Selon le directeur Général de la SMB, “à l’annonce de la suspension des activités, le cours de l’action d’Avocet Mining PLC, maison mère de la SMB, a plongé de plus de 40%, ce qui n’est guère rassurant pour nos partenaires financiers”.
" En termes d’emplois directs, indirects, de taxes et autres, les pertes engendrées par cette situation sont bien plus importantes que les sommes prétendues qui devraient être payées. A cela il faudra ajouter les énormes pertes subies par les communautés locales de la zone dont nos activités ont contribué à booster la vie socioéconomique ", explique-t-il.

Les difficultés de trésorerie dans la plus grande mine d’or durent depuis ses trois dernières années. Elles sont liées à en croire les informations, à un minerai réfractaire difficile à traiter, entraînant des coûts de production élevés dans un environnement dépressif du prix de l’or. Une grève de 2014 durant deux mois, occasionnant un manque à gagner de plus de 7 milliards de CFA, est également pointée du doigt dans cette fermeture de la société.

Alice L.
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