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Mortalité juvéno-infantile: Save the Children lance un appel à l’action
Publié le vendredi 4 novembre 2016  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Aucun enfant ne sera oublié par Save the children




L’Organisation non gouvernementale Save the Children lance une semaine d’appel à l’action pour enrayer le taux de mortalité juvéno-infantile. Les grandes articulations de ladite semaine, qui démarre ce jeudi 3 novembre 2016, ont été présentées à la presse ce jour-même au siège de l’institution à Ouagadougou.

Il y a un an, les dirigeants mondiaux s’engageaient pour l’objectif 3.8 des Objectifs de développement durable (ODD) mettant clairement l’accent sur la santé et l’accès universel aux soins de santé. Au Burkina Faso, « des progrès significatifs ont été réalisés ces dernières années en termes de développement sanitaire », affirme Salif Konaté, directeur-pays de Save the Children. L’ONG estime qu’en 2015, la mortalité juvéno-infantile s’élevait à 89 décès pour 1000 naissances vivantes alors qu’elle était de 202 pour 1000 en 1990, soit une réduction de plus de la moitié.

Malgré ces progrès, «le pays reste encore confronté à de nombreux défis», fait savoir M. Konaté. Et c’est dans ces lacunes que cette semaine d’appel à l’action de Save the Children, dénommée «Aucun enfant oublié», tire toute sa raison d’être. Trois activités majeures sont au menu de cette semaine. Il s’agit d’une rencontre entre l’ONG et les hommes des médias, d’une autre avec ses partenaires nationaux et internationaux et d’une soirée d’appel à l’action avec les ambassadeurs de la campagne «Aucun enfant oublié».

A travers ces activités, l’ONG entend appeler les autorités du Burkina Faso à prendre trois garanties pour tous les enfants. La première garantie, selon le directeur pays, est un financement durable des services essentiels comme la santé, la nutrition et l’éducation et un libre accès à ces services. Le second engagement à prendre par les autorités est le traitement équitable qui mettra fin aux politiques, aux normes et aux comportements discriminatoires régionalisés dans l’accès aux services de santé. Et enfin, il y a la réforme de la politique de rétention des ressources humaines en santé pour la rendre contraignante et l’étendre à toutes les catégories socioprofessionnelles.

En rappel, Save the Children est au Burkina Faso depuis bientôt une trentaine d’années et est présente dans six régions du pays. Elle a pour vision un monde dans lequel chaque enfant a le droit de survivre, le droit à la protection, au développement et à la participation. Elle a déjà permis à 1 000 ménages vulnérables de recevoir du cash leur permettant de passer la période de soudure, à 229 jeunes de recevoir une aide financière pour démarrer une activité génératrice de revenus.

Grâce aussi à Save the Children, 500 enfants ont reçu des compétences de vie pour améliorer leur sens du respect, leur confiance en eux-mêmes et accroitre leurs connaissances en sécurité de santé. Par ailleurs, quatre des six candidats à la présidentielle et aux législatives derniers ont signé des engagements à prendre en compte l’exemption dans leur agenda 2016.

Abel Azonhandé
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