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Burkina : l’ancien président de la Transition plaide pour une capitalisation des acquis de l’insurrection
Publié le lundi 31 octobre 2016  |  Xinhua
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© Présidence par D.R
A la fin de son séjour à Abuja où il a participé à la 48e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et au 40e anniversaire de l’institution, le Président de la Transition, Président du Faso, Michel Kafando, tire les enseignements de cette rencontre de haut niveau




L'ancien président de la Transition burkinabè, Michel Kafando a plaidé, samedi à Ouagadougou, pour une capitalisation des acquis de l'insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir, il y a deux ans, alors qu'il cherchait à modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandant après 27 années de règne.
"Si nous voulons que l'Etat demeure stable, que l'exemple de l'insurrection soit à jamais impérissable, que le Burkina Faso demeure toujours cette référence, il faut que nous arrivons à la paix des cœurs", a déclaré M. Kafando, ajoutant que "l'insurrection est désormais et pour toujours inscrite en lettres d'or dans l'histoire du Burkina, mais dans l'histoire universelle".
Les 30 et 31 octobre 2014, des milliers de Burkinabè sont sortis dans les rues pour manifester contre un projet de révision de la constitution présentée par l'ex-président Blaise Compaoré, qui devrait lui permettre de rester au pouvoir, après 27 années de règne.
Une trentaine de personnes ont été tuées et plus de 600 autres blessées lors de ces manifestations.
L'ancien président de la Transition a tenu ses propos en marge de la conférence nationale sur l'insurrection placée sous le thème : "Insurrection et aspirations au changement du peuple burkinabè : bilan et perspectives pour une véritable réconciliation nationale".
Il a appelé tous les citoyens à "faire de ce pays un pays de prospérité où tout le monde se comprend, se tolère, peut se dire la vérité" et à "cultiver l'unité nationale, en faisant en sorte que ce qui a été fait, il y a deux ans, demeure à jamais".
"Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait dans ce pays, fiers de notre jeunesse, fiers de nos femmes, des enfants, fiers du peuple burkinabè", a-t-il dit.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a salué samedi la mémoire de la trentaine de personnes tuées lors des journées insurrectionnelles en fin octobre 2014.
Il a déclaré que cette insurrectin est un patrimoine commun à tous les Burkinabè qui doivent se l'approprier pour construire un Burkina Faso plus démocratique et mieux gouverné.
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