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Zéphirin Diabré, président de la CFDC : "L’insurrection populaire n’appartient à personne"
Publié le samedi 29 octobre 2016  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
An II de l`insurrection populaire : la CFDC commémore par une conférence nationale
Samedi 29 octobre 2016. Ouagadougou. La Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC) organise une conférence nationale sur l`insurrection dont l`activité phare est un panel sur le thème général qui est "Insurrection et aspirations au changement du peuple burkinabè : bilan et perspectives pour une véritable réconciliation nationale". Photo : Zéphirin Diabré, président de la CFDC




La Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC) tient ce 29 octobre 2016 à Ouagadougou une conférence nationale sur l’insurrection sur le thème "Insurrection et aspirations au changement du peuple burkinabè : bilan et perspectives pour une véritable réconciliation nationale". La conférence nationale a lieu dans le cadre de la commémoration du deuxième anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Elle est marquée par un panel sur le thème général. A la cérémonie d’ouverture, le président de la Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC), Zéphirin Diabré, a martelé dans son discours que "l’insurrection n’appartient à personne; elle appartient au peuple et à son histoire".
Le président Diabré a également souligné que l’insurrection de fin octobre 2014 a marqué de "façon déterminante" l’histoire politique du Burkina. Pour lui, une insurrection n’arrive pas au hasard et celle qui a eu lieu au Burkina s’explique par la volonté des Burkinabè de sanctionner "non seulement une boulimie du pouvoir mais surtout un mal de vivre qui a animé en eux la soif irrésistible de changement". Avec la conférence nationale sur l’insurrection, les partis politiques et les organisations de la société civile (OSC) membres de la CFDC, qui ont été au premier plan de l’insurrection populaire, veulent marquer d’une touche particulière cet événement socio-politique majeur. Selon le président de la CFDC, la conférence est un devoir de mémoire aux "camarades de lutte tombés sur le champ d’honneur avec l’espoir que le Burkina de demain sera le meilleur".
Sur le choix du thème, M. Diabré fera savoir qu’il traduit le souci de dresser le bilan de l’insurrection et aussi de poser les jalons d’un nouvel élan pour le pays. La conférence se veut une rencontre introspective et rassembleuse autour des valeurs comme la paix et la cohésion nationale. Toutefois, elle ne se limitera pas à de simples rappels historiques mais se projettera également sur l’avenir. "La posture de la conférence nationale sur l’insurrection n’est pas "nous avons fait une insurrection" mais plutôt "le Burkina a connu une insurrection, que fait-on ensuite ?"", a précisé le président de la CFDC. Une posture choisie pour permettre aux "perdants" de l’insurrection de contribuer au débat par l’autocritique et l’appréciation critique de tout ce qui a suivi l’insurrection.
Au moment où il est question de réconciliation nationale, Zéphirin Diabré estime que tout le monde n’en a peut-être pas la même compréhension même si tout le monde l’appelle de ses vœux. Pour lui, la réconciliation fait partie, avec la vérité et la justice, d’un triptyque pour lequel il faut "une approche globale et séquencée".
La conférence nationale sur l’insurrection va donner lieu toute la journée à une série de panels sur 4 grand thèmes avec des sous-thèmes. Ceux-ci vont de la radioscopie de l’insurrection aux sentiers de la réconciliation nationale en passant par les acquis et les insuffisances de la transition dont le président, Michel Kafando, a participé à la cérémonie d’ouverture de la conférence, et l’évaluation du régime post-transition.

Séni DABO
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