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Agriculture écologique : un forum pour promouvoir l’agriculture saine
Publié le mercredi 26 octobre 2016  |  AIB




Fada N’Gourma- L’Agence de Formation et d’Ingénierie pour le Développement Rural Autogéré (AFIDRA) a organisé, du 19 au 21 octobre 2016 à Fada N’Gourma, un forum sur la Synécoculture. Cette rencontre a permis de mettre en relief un mode de production écologique, respectant les normes environnementales sans l’usage des pesticides.

La Synécoculture est une alternative pour agriculture respectueuse de la préservation de l’environnent. Elle est une synthèse entre de l’agriculture biologique et de l’agriculture de conservation. Pour les organisateurs du forum, la synécoculture n’utilise n’y les fertilisant encore moins les pesticides. Pour eux, dans un contexte de réduction des espaces cultivables, d’avancée du désert, de changements climatiques et de la pression démographique grandissante, cette méthode de production dans un pays comme le Burkina Faso constitue une panacée. L’AFIDRA avec l’appui du chercheur japonais Masatoshi Funabashi propose par ce forum de la cité de Yendabli, une expérimentation et une diffusion de cette nouvelle méthode culturale. La rencontre se tient sous le thème : « la synecoculture pour une agriculture durable, économique et écologique ». Pour le secrétaire général de l’AFIDRA, André Tindano, cette rencontre qui réunit des participants venus du Cameroun, du Benin et de plusieurs régions du Burkina Faso, va permettre des échanges d’expériences interactives, et trouver la bonne stratégie de vulgarisation de cette technologie. Pour M. Tindano, son organisation a jugé judicieux l’organisation des journées de la synécoculture pour envisager la modernisation de notre façon de produire. C’est pourquoi AFIDRA souhaite consacrer trois jours de réflexions et d’échange autour de cette nouvelle tecnhonologie. « Ces journées visent à créer un cadre d’échanges autour de la synécoculture pour la promotion d’une agriculture durable » a soutenu. Pour M. Tindano, l’ambition est de sensibiliser les acteurs publics, privés, de la société civile et des collectivités territoriales sur l’importance de la pratique d’une agriculture qui dégrade moins l’écosystème et de faire une analyse critique sur les pratiques culturales actuelles au pays des hommes intègres. Il a aussi souligné aussi que cette rencontre de Fada N’Gourma, va permettre d’identifier les défis majeurs et les perspectives pour l’intégration de la synécoculture dans l’agriculture Burkinabè. Les communications faites par l’expert japonais ont permis de poser les bases des concepts théoriques et pratiques nécessaires à un développement de la synécoculture. Les Journées ont permis en outre, les communications sur les pratiques actuelles en matière d’agriculture : les limites et contraintes, et celles portant sur les perspectives et recommandations pour l’intégration et la pratique de la synécoculture. Les travaux se sont déroulés en plénière et les communications seront assurées par des acteurs avertis des questions l’agricoles et de recherche.
Moussa CONGO
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