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COP22 : le Burkina Faso prépare sa participation
Publié le mercredi 26 octobre 2016  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Batio Bassière, ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique




Le ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a organisé, une conférence préparatoire de la COP22, le vendredi 21 octobre 2016 à Ouagadougou.

La 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP22) se tiendra du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech au Maroc. En prélude à cette rencontre, le ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a organisé, le vendredi 21 octobre 2016 à Ouagadougou, une conférence sur les enjeux de ce sommet mondial pour le Burkina Faso. A en croire le ministre en charge du changement climatique, Nestor Batio Bassière, l’organisation de la présente conférence a pour objectif principal de renforcer les capacités des acteurs sur la thématique du changement climatique et partager les préoccupations sur la COP22. Pour lui, les enjeux de cette rencontre sont multiples pour le « pays des Hommes intègres ». En effet, a-t-il expliqué, la 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique va permettre d’élaborer et finaliser le programme de travail visant la préparation de l’entrée en vigueur et de l’opérationnalisation de l’accord de Paris. « Pour nous, la COP22 sera celle de l’action qui, nous espérons, verra l’accomplissement et l’entrée en vigueur très rapide de l’accord de Paris pour le Burkina Faso », a-t-il indiqué. De ce qu’il a dit, il s’agira d’avoir tous les instruments pour participer aux négociations afin que le Burkina puisse profiter des enjeux de la conférence de Paris. Selon le ministre Bassière, il sera essentiellement question d’adaptation et de financement lors de ce sommet. Par ailleurs, il a fait comprendre que cette COP22 devrait faire progresser l’agenda avant 2020 pour le relèvement de l’ambition de réduction des gaz à effet de serre notamment le respect des obligations précédentes sous la convention-cadre des Nations unies pour le changement climatique et le protocole de Kyoto. « Ce sommet mondial va offrir l’opportunité de faire le suivi des initiatives lancées à Paris et raviver l’intérêt en faveur de la ratification de l’amendement du protocole de Kyoto ». Il s’est dit convaincu que Marrakech sera un tournant décisif vers une opérationnalisation rapide de l’accord de Paris et surtout un déblocage des financements pour la mise en œuvre des projets concrets d’adaptation dans le cadre du fond vert pour le climat. Quant à la coordonnatrice-résidente du système des Nations unies, Metsi Makhetha, elle s’est réjouie de l’adoption par le Burkina Faso du projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de Paris sur le changement climatique le 11 octobre 2016. Pour elle, la ratification constitue un engagement fort en faveur du développement durable tant sur le plan économique, social, qu’environnemental. « Elle ouvre une nouvelle ère pour tous les acteurs du développement et les investisseurs afin de prendre en compte et gérer les risques susceptibles de compromettre l’atteinte des objectifs de développement durable », a-t-elle soutenu. Elle a donc invité le peuple burkinabè dans toute sa diversité, à être plus proactif dans la préparation et la participation du Burkina Faso à la COP22. L’ambassadeur du Maroc, pays hôte de la COP22, Farhat Bouazza, s’est montré rassurant quant à la réussite de ce sommet mondial qui pour lui, va constituer un pas décisif pour sauver le monde du changement climatique. « Plusieurs conférences ont été organisées pour préparer cette rencontre et nous serons prêts à recevoir les 30 000 participants à Marrakech », a-t-il conclu.

Nadège YAMEOGO
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