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Attaque d’Intagom: l’armée cherche à élucider les circonstances de la mort de deux civils
Publié le jeudi 20 octobre 2016  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Le général de brigade Pingrenoma Zagré.




Une enquête a été ouverte par la justice militaire pour élucider les circonstances dans lesquelles un conseiller d’Intagom et son fils ont trouvé la mort le 12 octobre dernier lors de l’attaque d’un détachement de l’armée dans cette localité située près de la frontière avec le Mali.



Lors de l’attaque du poste avancé de l’armée à Intagom le 12 octobre dernier, un conseiller d’Intagom et son fils ont trouvé la mort dans des circonstances qui restent à élucider. Pour certains de leurs proches, ils ont été victimes des tirs des soldats burkinabè envoyés en renfort, qui ont pu les confondre avec les assaillants. Interrogé après l’inhumation des quatre militaires tués dans cette attaque, le chef d’Etat-major général des armées, le général Pingrenoma Zagré, a annoncé l’ouverture d’une enquête.

« J’ai eu l’occasion de me rendre sur le terrain pour écouter la narration des faits. Ce qui s’est passé, lorsque nos hommes sur leurs positions à Intagom ont aperçu ces assaillants à moto, aux abords de leurs positions. Ils ont aussi aperçu un troupeau de bétail. Un troupeau de bétail de qui a servi comme écran donc aux assaillants pour pouvoir tirer sur nos hommes. Et par la suite, tout ce qui pouvait être comme des individus dans la zone naturellement, ils pouvaient être considérés comme des assaillants. Et c’est ainsi que dans les tirs, ces deux individus qui ont été abattus, ont été après découverts», relate le général Zagré.

«Nous nous demandons comment et pourquoi de tels individus ont pu se retrouver sur une aire d’opérations», s’interroge l’officier, ajoutant qu’aucun berger n’a été aperçu dans la zone malgré la présence du troupeau de bœufs.

«Nous sommes sur un théâtre d’opérations, il est inadmissible, il est intolérable que des individus puissent venir se manifester dans une telle zone», martèle le général Zagré. «Dans tous les cas, assure-t-il, le directeur de la justice militaire et le chef d’Etat-major de l’armée de terre ont été instruits pour mener des investigations afin que cette situation soit élucidée».
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