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Burkina : inquiétudes de la société civile face à la montée des attaques terroristes
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Xinhua
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation sécuritaire nationale : les inquiétudes du Balai citoyen
Lundi 17 octobre 2016. Ouagadougou. Les premiers responsables du Bali citoyen ont animé une conférence de presse sur la situation sécuritaire nationale marquée par l`attaque meurtrière contre une position de l`armée à Intangom à la frontière du Burkina avec le Mali




Les organisations de la société civile burkinabè commencent à hausser le ton contre le gouvernement, pour dénoncer les multiples attaques terroristes que le pays a subies depuis le début de l’année.
"L’inquiétude est en train de gagner les populations du Burkina Faso. Entre mars 2015 et octobre 2016, on a enregistré au moins 5 attaques visant nos forces de défense et de sécurité", a déclaré lundi le mouvement le Balai Citoyen, lors d’un point de presse animé à Ouagadougou.
De l’avis du porte-parole de ce mouvement de jeunesse, Me Hervé Kam, "dans tous les pays où ces attaques se produisent, il y a toujours des responsabilités qui sont situées. Dans notre cas, d’une part, aucune responsabilité n’est située et d’autre part, on ne voit aucune réaction digne d’un gouvernement".
Le Burkina Faso, longtemps épargné des attaques terroristes, fait depuis la mi-janvier 2015, date à laquelle un commando armé a perpétré une attaque meurtrière en plein centre-ville, faisant une trentaine de morts, l’objet de multiples agressions, notamment aux frontières avec le Mali et le Niger.
L’opposition politique, quant à elle a invité les plus hautes autorités à tout mettre en œuvre pour assurer la protection des populations et des forces de défense et de sécurité.
"Cela commence par des signaux forts, notamment dans l’opérationnalisation des services de renseignements pour déjouer les attaques, et plus d’efforts dans l’équipement et la formation des forces de défense et de sécurité", avait-elle écrit au lendemain d’une attaque contre un détachement de l’armée burkinabè à la frontière du Mali et du Niger, la semaine dernière, faisant six morts côté burkinabè dont quatre soldats.
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