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Juridictions: Magistrats et greffiers s’approprient les rudiments
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Sidwaya
ENAM
© Sidwaya par R. Zoéringré
ENAM : fin d`année et sortie de la promotion Moctar Tall
Mardi 28 juillet 2015. Ouagadougou. Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a présidé la cérémonie de fin d`année et de sortie de la promotion 2013-2015 de l`Ecole nationale d`administration et de magistrature (ENAM) baptisée "Promotion Moctar Tall". Photo : René Bagoro, ministre de l`Habitat et de l`Urbanisme et personnalité énarque 2015




Le ministère en charge de la justice, avec l’appui du projet Appui à la modernisation de l’Institution judiciaire (AMIJ), organise les 17 et 18 octobre 2016, à Ouagadougou, une session de formation sur le management des juridictions et du personnel au profit de magistrats et de greffiers.

Selon un constat du ministre en charge de la justice, René Bagoro, en dépit de nombreux acquis dans le domaine de l’accessibilité physique, financière et psychologique et du renforcement des capacités de pilotage du domaine judiciaire, les juridictions burkinabè font toujours face à des difficultés. Pour lever ces obstacles, une session de formation sur le management des juridictions et du personnel est initiée, les 17 et 18 octobre 2016, à Ouagadougou à l’endroit des magistrats et des greffiers. Pendant les deux jours de travaux, les participants vont se familiariser aux concepts inhérents au management et à la performance, aux styles de management et les outils de mise en œuvre et à l’identification des leviers de la performance dans la conduite des juridictions. Le présent atelier se veut également un cadre d’échanges et de partage d’expériences des méthodes de gestion en cours dans les différentes juridictions afin d’harmoniser les vues. Cette formation, aux dires du ministre Bagoro, est d’une importance capitale d’autant plus que le problème de management « influence négativement » le fonctionnement des juridictions et diminue le rendement du personnel. « Il en résulte de nombreuses conséquences parmi lesquelles l’insuffisance de collaboration au sein des juridictions, le mauvais accueil des justiciables, les lenteurs dans le traitement des affaires et dans la rédaction des décisions de justice et la rupture de la confiance entre justice et justiciable », a souligné René Bagoro. Pour lui, il faut une justice « crédible, accessible et indépendante » pour consolider la démocratie et l’Etat de droit.

« Améliorer la gestion des juridictions»

Sur sa lancée, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes, a indiqué qu’il n’y a pas de démocratie sans une justice qui fonctionne et qui a la confiance des citoyens. « Pour que les citoyens croient en la démocratie, il faut qu’ils aient confiance en l’impartialité et à l’indépendance de la justice. La lenteur de la justice est souvent le problème d’une imparfaite organisation d’où la nécessité d’améliorer la gestion des juridictions », a-t-il déclaré. Le diplomate français a réitéré la disponibilité de la France à accompagner la modernisation de la justice burkinabè. Le président du tribunal de grande instance de Brest en France, Eric Minnegheer, un des formateurs, a expliqué que sa communication va porter sur le management des juridictions, l’administration par les chefs de juridictions et des questions administratives et logistiques relatives à la direction d’un tribunal. De telles formations, a-t-il dit, permettent de rendre la justice plus performante et plus efficiente. Ce sont 115 participants parmi lesquels des présidents et vice-présidents, des procureurs et des greffiers en chef de toutes les cours d’appel et de tous les tribunaux qui bénéficieront de cette formation. La seconde du genre se tiendra les 20 et 21 octobre 2016 à Bobo-Dioulasso.


Karim BADOLO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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