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© Présidence par D.R
Le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants tient son premier Conseil d`administration du secteur ministériel (CASEM) de l`année du 20 au 22 juillet 2016 à Ouagadougou sous le thème "Validation de la version provisoire du Plan stratégique 2017-2021 pour la réforme des Forces armées nationales" |
Le comité d’organisation du 56e anniversaire des forces armées nationales a animé, le lundi 17 octobre 2016 à Ouagadougou, une conférence de presse sur les préparatifs des activités commémoratives.
Le 1er novembre prochain, les forces armées du Burkina Faso vont commémorer leur 56e anniversaire, sous le thème: "Défis sécuritaires et développement socio-économique, contribution des forces armées nationales". Face aux hommes de medias le lundi 17 octobre à Ouagadougou, le comité d’organisation a fourni toutes les informations nécessaires au bon déroulement de l’évènement. En effet, selon le président du comité d’organisation, le colonel-major Oumarou Sawadogo, le 56e anniversaire intervient dans un contexte où la sécurité dans la sous-région et particulièrement dans la zone sahélo-saharienne est sujette à des menaces diverses. D’ou le thème ci-dessus, dont le premier volet permettra à la haute hiérarchie militaire de mûrir la réflexion sur les dispositions sécuritaires qui s’imposent. Le calendrier de cet anniversaire s’article autour des points comme la coupe de volley-ball du ministre en charge de la défense nationale, la remise de soutien aux veuves et orphelins des militaires décédés ou blessés en missions commandées et en opération de soutien à la paix. Ce geste de solidarité est prévu pour le mardi 25 octobre. La journée des consultations gratuites, le jeudi 27 octobre prochain et de la cérémonie de prise d’arme suivie de décoration le mardi 1er novembre à la place de la Nation sont également au menu des festivités. Les journalistes ont saisi l’occasion pour en savoir davantage sur les dispositions de l’armée face à l’insécurité grandissante. A propos, le colonel-major Oumarou Sawadogo a réitéré que les actes de banditisme, de terrorisme et de criminalité transfrontalière ne pourront jamais faire baisser la garde au niveau des FAN. Il a par ailleurs rassuré que sur tous les cas d’exaction que le pays a connus ces derniers temps ( exemple : les attaques contre le poste avancé d’Intangom et sur le pont Nazinon), les enquêtes sont en cours et permettront de situer les responsabilités. Mieux, le dispositif mis en place sur le long des frontières terrestres (des positions militaires existent à travers les lignes de démarcation avec les pays voisins) restera en alerte et sera renforcé, foi des conférenciers. A ceux qui pensent que les FAN ne sont pas aussi bien équipées que leurs agresseurs, l’officier supérieur Sawadogo demande purement et simplement de se détromper car l’arsenal militaire burkinabè est performant et opérationnel.
Wanlé Gérard COULIBALY
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