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L’ex-chef de la junte quitte son parti
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  AFP
Présidentielle
© aOuaga.com par A.O
Présidentielle guinéenne : Dadis Camara candidat
Lundi 11 mai 2015. Ouagadougou. Hôtel Laico. L`ancien chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, a déclaré à la presse sa candidature à l`élection présidentielle d`octobre prochain dans son pays la Guinée Conakry




L'ex-chef en exil de la junte en Guinée, Moussa Dadis Camara (2008-2009), a quitté la direction de son parti politique, le Front patriotique pour la démocratie et le développement (FPDD), qui en a pris acte mardi.
"Nous, c'est-à-dire le parti, ne pouvons que prendre acte" de cette décision unilatérale, a déclaré à la presse le porte-parole du FPDD, Maxim Manimou. Le parti a reçu lundi "la photocopie de la lettre de démission de M. Dadis Camara".
"Nous nous préparions déjà à cet état de fait depuis (le moment où) l'on n'arrive pas à accepter qu'il revienne en Guinée", a ajouté M. Manimou, en référence à ses tentatives infructueuses de rentrer d'exil.
"Je ne suis plus le président du FPDD et je me retire de toutes les activités politiques en ce qui concerne les communales (prévues en février 2017) et les législatives" en 2018, avait déclaré M. Camara dans une déclaration diffusée lundi soir par la radio française RFI.
Le capitaine Moussa Dadis Camara, en exil au Burkina Faso depuis 2010, a dirigé la Guinée pendant près d'un an (2008-2009) à la tête d'une junte militaire.
Il avait déclaré en 2015 son intention de rentrer dans son pays pour se présenter à l'élection présidentielle d'octobre de cette année-là.
Mais à deux reprises, en août 2015, après son inculpation le mois précédent à Ouagadougou par des magistrats guinéens enquêtant sur le massacre par la junte d'au moins 157 opposants à Conakry le 28 septembre 2009, il a tenté en vain de rentrer en Guinée.
Le FPDD avait à l'époque accusé le pouvoir du président Alpha Condé d'avoir empêché le retour de Moussa Dadis Camara, ce que le gouvernement avait démenti.
Il est poursuivi pour "complicité d'assassinats, séquestrations, viols, coups et blessures".
Lors du septième anniversaire du massacre, le 28 septembre, les organisations de victimes et de défense des droits de l'homme ont regretté que l'enquête n'ait abouti à aucun procès.

bm/mrb/sst/jh
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