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Journées portes ouvertes du CNRST
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  Sidwaya
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© Autre presse par D.R
Le logo du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) du Burkina




L’Association des journalistes et communicateurs scientifiques du Burkina (AJCS-BF) a visité, le 30 septembre 2016 à Ouagadougou, les laboratoires des chercheurs de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) et de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS).

La 1e édition des Journées portes ouvertes (JPO) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), organisée les 29 et 30 septembre 2016 à Ouagadougou, a été une occasion pour les journalistes scientifiques, de découvrir les locaux de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) et de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS). Dans ces laboratoires, tous les produits sont analysés minutieusement pour livrer des résultats de qualité. Le 1er site qui a accueilli les hôtes, a été celui du Département technologie alimentaire (DTA) de l’IRSAT. Là-bas, il y a un laboratoire de microbiologie accrédité par la norme ISO/CEI 17 O25. 2005, où le contrôle qualité des aliments est effectué, avec des résultats concrets qui attestent que le produit peut être consommé partout dans le monde entier. Cette norme, selon le responsable assurance qualité du laboratoire de DTA, Michel Combary, exige la confidentialité. « Il n’y a pas d’accréditation pour les pays pauvres ou riches. Il y a une norme, soit elle est respectée ou elle ne l’est pas », a-t-il souligné. De la salle physico-chimie en passant par la salle de minéralisation, d’inoculation ou d’ensemencement, de la salle de lavage à celle de broyage, les journalistes, habillés en blouses blanches d’un jour, comme l’exigent les règlements du département avant d’entrer au laboratoire, ont pu contempler toutes sortes d’appareils et chaque machine joue un rôle bien précis, avec pour objectif principal : ‘’ l’obtention d’un produit fini après analyse’’. Mais aucun produit n’a accès au laboratoire, sans être au préalable identifié. Les techniciens s’assurent toujours de la pureté de l’échantillon avant broyage. Ils disposent d’un mélangeur pour homogénéiser le produit, surtout quand ce sont des céréales qui doivent être analysées. Le chercheur du DTA, Leguet Ganou, a affirmé que les activités majeures sont, la transformation des produits agricoles et alimentaires, la conservation à travers deux programmes tels, le programme pour les produits d’origine végétale et le programme consacré pour les produits animaux, dérivés et halieutiques.

Préserver la santé par des produits de qualité

Le technicien supérieur, Souleymane Zongo, a indiqué qu’il y a deux catégories d’échantillons qui sont soumises au laboratoire du DTA. Il s’agit des prestataires extérieurs qui viennent pour le contrôle qualité et des échantillons des différents chercheurs qui entrent en recherche. « Nous avons une multitude de paramètres. En effet, des intéressés peuvent demander à ce que nous analysions l’acidité, l’humidité, les impuretés et la teneur en matière grasse d’un produit et nous leur donnons un délai d’une semaine pour les résultats », a expliqué M. Zongo. Il a ajouté que les produits qui leur parviennent sont généralement ceux des exportateurs car de son avis, « on ne peut pas vendre un produit à l’extérieur sans avoir une certitude sur la qualité. Il est plus facile d’écouler à l’intérieur en évitant certaines lois mais quand il s’agit de franchir les frontières, le contrôle exige une spécification», a-t-il soutenu. Au DTA, le coût de l’analyse d’un produit varie en fonction de la quantité de paramètres, allant de 5 000 F CFA et plus. Si à l’IRSAT, ce sont des produits alimentaires qui sont analysés, à l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), ce sont des plantes ou des écorches de racines qui sont prélevées, testées, avant de prouver leur efficacité. A l’institut, les journalistes ont visité la salle de séchage des plantes, le laboratoire de pharmacologie. Le produit phare qui est mis en exergue est le FACA, une combinaison de deux plantes, à en croire les chercheurs qui soignent les crises drépanocytaires. Le chef de l’unité de chimie appliquée, Dr Jean Claude Ouédraogo, a signifié que si des phyto-médicaments sont produits, il est obligatoire d’avoir une assurance, que les teneurs actives demeurent dans chaque production.

Afsétou SAWADOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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