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Relance de l’économie burkinabè : la contribution du secteur privé en examen
Publié le mardi 11 octobre 2016  |  Sidwaya
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© Présidence par DR
Le Ministre du Plan et du Développement de la Côte d’Ivoire chez le Président du Faso




Un colloque international sur la contribution du secteur privé dans la relance de l’économie du Burkina Faso s’est ouvert le 10 octobre 2016 à Ouagadougou, sous le haut patronage du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. 200 experts nationaux et internationaux vont envisager les enjeux et les mécanismes d’un partenariat public privé gagnant- gagnant.

L’atteinte des objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES) adopté en juillet 2016 par le gouvernement du Burkina Faso nécessite l’implication de tous les acteurs et singulièrement ceux du secteur privé. Ainsi, l’association Burkina International, à travers l’organisation d’un colloque international sous le thème, « La contribution des acteurs du secteur privé pour la relance économique dans le cadre du PNDES : enjeux et mécanismes d’un partenariat gagnant-gagnant », les 10 et 11 octobre 2016, à Ouagadougou, souhaite contribuer à la réussite de ce nouveau référentiel de développement au « Pays des Hommes intègres ». Ainsi deux jours durant, à travers plusieurs panels, des experts nationaux et internationaux de l’économie, des acteurs du secteur de l’administration et du privé vont formuler différentes propositions à l’endroit des décideurs politiques pour un climat des affaires plus sécurisé et attractif pour les investissements. La politique économique et les réformes, les facteurs de production et de la compétitivité, le financement des projets et des entreprises et enfin les relations entre le secteur privé et les pouvoirs politiques pour la relance économique du Burkina Faso sont les thématiques qui vont retenir l’attention des participants.
Le parrain du colloque, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a estimé que ces deux jours de réflexion vont définir les exigences réciproques sur lesquelles, le partenariat public-privé sera consolidé. « Nous devons bâtir notre système économique autour de la trilogie suivante : la culture de la confiance mutuelle et du dialogue, la recherche de synergie d’actions, et la volonté commune de créer de la richesse et des emplois dans un environnement propice », a-t-il déclaré. il a par ailleurs, affirmé la volonté du gouvernement à poursuivre les réformes institutionnelles et réglementaires nécessaires pour créer un environnement attractif, incitatif et sécurisé pour la promotion du secteur privé.

L’expérience ivoirienne partagée

A l’entame des réflexions pour un secteur privé plus dynamique dans la relance économique, la ministre ivoirienne du Plan, Nialé Kaba, a partagé l’expérience de son pays au sortir de la crise sociopolitique. La Côte d’Ivoire tout comme le Burkina sont des pays à fort potentiel de développement en raison de leur appartenance à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a-t-elle d’emblée déclaré. Elle a expliqué qu’à l’image du Burkina Faso, son pays s’est doté d’un plan national de développement dans lequel le secteur privé a été mis au centre de la relance économique. « Dans ce cadre, la Côte d’ivoire a fait beaucoup de réformes pour alléger les procédures administratives en matière de création et d’exercice de l’activité du secteur privé, faciliter l’accès du secteur privé aux ressources (foncières, facteurs de production). L’Etat a aussi mis en place une fiscalité adaptée aux PME/PMI », a-t-elle poursuivi. La ministre a estimé que toutes ces réformes ont permis de développer des partenariats public-privé dans des domaines comme les infrastructures routières (nouveau pont d’Abidjan), la production d’énergie électrique, l’éducation, la santé, l’eau potable. Nialé Kaba s’est dit convaincue qu’il est possible de réussir les mêmes choses au « Pays des Hommes intègres ».

Nadège YE
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