Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina/Rédaction nouvelle Constitution: Un mouvement de la société civile exige des membres de la commission de la "clairvoyance"
Publié le jeudi 6 octobre 2016  |  Alerte Info
Présidentielle/législatives
© aOuaga.com par G.S
Présidentielle/législatives 2015 : les recommandations de la CODEL
Lundi 30 novembre 2015. Ouagadougou. Splendid hôtel. La Coordination des organisations de la société civile pour une observation domestiques des élections (CODEL) a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a livré les résultats de ses observations des élections couplées présidentielle/législatives du 29 novembre et formulé des recommandations. hoto : Me Halidou Ouédraogo, président de la CODEL




Le Mouvement en Ame et Conscience (MEAC) au Burkina exige des membres de la commission chargée de la rédaction de la nouvelle Constitution burkinabè, de la "clairvoyance et de n’avoir qu’un souci en tête: l’intérêt supérieur de la nation et de la démocratie", dans une lettre ouverte adressée à son premier responsable Me Halidou Ouédraogo.

"Nous vous invitons à faire preuve de clairvoyance et de n’avoir qu’un souci en tête : l’intérêt supérieur de la nation et de la démocratie", lit-on dans le document signé du président du MEAC Me Ibrahima Sori Zerbo.

Le Mouvement en âme et conscience "vous invite à saisir cette belle opportunité pour rentrer dans l’histoire et la nation entière vous le revaudra".

Pour le MEAC, "toutes réformes constitutionnelles intéressant la séparation des pouvoirs se doivent d’aller dans le sens exclusif du renforcement de l’indépendance du pouvoir judiciaire et ce conformément au sens formulé par le pacte national pour le renouveau de la justice burkinabè à l’issue des états généraux de la justice tenus en 2015 à Ouagadougou.

"Avant même que votre commission ne soit officiellement mise en place, des plus hautes personnalités de l’Etat se sont déjà exprimées, comme pour vous imposer leur choix", s’inquiète le mouvement MEAC pointant d’un doigt accusateur des autorités comme le ministre de la Justice Réné Bagoro qui, pour lui, ont tenu des propos qui va à l’encontre de l’indépendance de la justice.

Le MEAC a par ailleurs invité "les magistrats et leurs collaborateurs, les OSC (Organisations de la société civile), les syndicats, l’ensemble des burkinabè à la vigilance pour arrêter ces velléités de passage en force sur la question cruciale de l’indépendance du pouvoir judiciaire".

Le 29 septembre, les 92 membres de la commission constitutionnelle, chargés de l’élaboration de la nouvelle Constitution qui marquera le passage à une cinquième République au Burkina, ont été officiellement installés et ont deux mois pour déposer les résultats de leurs travaux.

DZO
Commentaires