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Situation nationale : Il faut plutôt dire MERCI à Zida
Publié le jeudi 6 octobre 2016  |  L`Observateur Paalga
Gouvernement
© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : les ministres tiennent leur premier conseil d`après-putsch
Vendredi 25 septembre 2015. Ouagadougou. Le gouvernement a tenu son premier Conseil des ministres d`après-putsch au Premier ministère et non au palais présidentiel comme c`est de coutume. Photo : Yacouba Isaac Zida, Premier ministre




Le lundi 26 septembre dernier, le Mouvement pour l’engagement et le réveil citoyen (MERCI) a tenu un point de presse. Je voudrais donc, humblement, réagir aux propos d’Abdoulaye Yogo de ce mouvement.

Je ne suis ni du mouvement Citoyen africain pour la renaissance (CAR), ni d’aucune OSC, mais un simple citoyen épris de vérité. Mais la sortie médiatique du sieur Abdoulaye Yogo du MERCI est plus que provocateur.

La bisbrouille entre le MERCI et les autres OSC, certainement pour des « intérêts intestinaux », sera réglée entre eux.

Monsieur Yogo, votre point de presse du 26 septembre dernier est des plus scabreux des points des presse qui ont eu lieu jusque-là. Vos propos ont mis à nu votre ignorance notoire sur la chose économique.

Dans ma recherche d’information pour ma thèse en économie, j’ai pu avoir (par hasard) une lettre qui en dit long sur l’action économique de l’ex-Premier ministre, le général Yacouba Issac Zida, pour le Burkina Faso. C’est considérant cette lettre, que vos propos font mal et dénotent du même du coup vos réelles mauvaises intentions. Pire, vous ignorez totalement ce qui été fait en termes d’économie durant la Transition. Au lieu d’épiloguer devant la presse, il faut vous demander comment la Transition, dans un contexte très difficile, a pu gérer les salaires et organiser de façon libre et transparente, les éléctions qui ont permis au MPP d’être au pouvoir.

Vous dites que « ce sont les mêmes personnes qui ont accompagné Zida à la Place de la Révolution et qui l’ont aidé à tuer notre économie »

Je comprends que c’était un point de presse de broche à foin. Donc, il fallait faire la gueule. N’étant pas économiste, il vous est difficile de comprendre qu’un seul individu (Premier ministre) puisse tuer l’économie d’un pays en douze mois. Vous raisonnez comme si l’économie du pays se résumait à celle d’un boutiquier de quartier ou d’une vendeuse de beignets.

Monsieur Yogo, dans cette lettre de félicitations du Fonds monétaire international (FMI) adressée à l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida, (ci-joint à cet écrit) il est dit clairement ceci : « … au plan économique, nous saluons la bonne mise en œuvre du Programme économique et social du Burkina avec le Fonds monétaire international (FMI), sous votre forte et bienveillante impulsion. Nous avons bonne souvenance de votre visite au FMI et votre plaidoyer à la Direction générale, qui a contribué à l’augmentation de l’enveloppe financière allouée par le FMI au Burkina Faso… ».

Vous voyez monsieur Yogo, je n’invente rien du tout. C’est dire donc que le gouvernement actuel, le gouvernement Roch, bénéficie pleinement, de la part du FMI, d’une enveloppe financière plus grande et cela, grâce à la plaidoirie de l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida. C’est un fait irrécusable.

Un seul voyage du Premier ministre Zida aux USA, a été plus bénéfique au Burkina que les nombreux va-et-vient de certains anciens nouveaux apprentis sorciers.

Certainement, il y a bien d’autres actions qui ont aussi été menées par le président de la Transition, Michel Kafando. Battons en retraite le ridicule et soyons honnêtes.

Aussi, monsieur Yogo, vous ignorez totalement comment se font les déblocages de fonds. Le premier ministre ne peut pas s’asseoir dans son fauteuil, décrocher son téléphone et appeler le DG du Trésor public pour que celui-ci lui apporte la somme qu’il veut.

Durant la Transition, si vous avez une bonne mémoire et si vous vous intéressiez tant à l’économie de votre pays, vous devez savoir que la Transition a énormément œuvré à rassurer beaucoup d’investisseurs étrangers. Le mot « merci », signe de reconnaissance, qui devrait caractériser votre mouvement, est de faire partir de votre langage et cela n’est plus, ni moins que de la diversion.

C’est dommage et même très regrettable, que sous d’autres cieux, on reconnaît les actions intègres de la Transition et que chez nous mêmes, des individus se promènent avec des cisailles pour couper les fleurs les empêchant de briller. Dommage, car c’est la beauté du pays qui prend un coup.



Roland W. Kaboré

Economiste – Ouagadougou
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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