Justice militaire : Liberté provisoire pour Hermann, Kiéré et Déka

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Publié le jeudi 6 octobre 2016 | L`Observateur Paalga

© aOuaga.com par G.S
Echec du dialogue politique : le Front républicain garde la main toujours tendue
Mercredi 8 octobre 2014. Ouagadougou. Splendid hôtel. Les premiers responsables du Front républicain ont animé une conférence de presse pour annoncer la disponibilité de ce regroupement de ce partis à négocier malgré l`échec du dialogue politique inclusif entre la majorité présidentielle et l`opposition. Photo : Me Hermann Yaméogo, co-président du Front républicain

Alors qu’on se demande toujours quand est-ce que le procès sur le coup d’Etat de septembre 2015 aura lieu, les présumés auteurs ou complices bénéficient tour à tour de liberté provisoire.

Hier, c’est une fournée de trois pensionnaires de la prison militaire qui ont été libérés. Il s’agit de Me Hermann Yaméogo dont la libération avait été annoncée le 5 août, mais finalement n’a pas eu lieu jusqu’à ce qu’on apprenne que le président de l’UNDD a perdu l’usage de son œil gauche.

Deuxième personne élargie : le lieutenant-colonel Mahamady Déka. On se rappelle que sa libération avait fait l’objet d’un micmac politico-judiciaire devant la Chambre criminelle de la Cour de cassation et jusque-là on n’a pas encore les tenants de cette affaire. Peu connu du grand public, le lieutenant-colonel Déka était le patron du Service des transmissions au Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

La troisième personnalité est le colonel-major Boureima Kiéré, ex-aide de camp de Blaise Compaoré et ancien patron du RSP. Il était, au moment du putsch, le chef d’état-major particulier du président Michel Kafando. Kiéré était déjà hors du pénitencier puisqu’il était interné à la clinique du cœur depuis quelques jours pour raisons de santé.

Selon une source, il pourrait avoir une autre vague de libérations aujourd’hui même.

La Rédaction