Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Putsch manqué au Burkina: liberté provisoire pour le chef d’un parti pro-Compaoré
Publié le mardi 4 octobre 2016  |  AFP
Requête
© aOuaga.com par Séni Dabo
Requête contre le nouveau code électoral : la décision de la CEDEAO expliquée aux journalistes
Mercredi 15 juillet 2015. Ouagadougou. Siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Les avocats du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) et alliés signataires de l`appel du 9 avril 2015 ont animé une conférence de presse sur la décision de la Cour de justice de la CEDEAO ordonnant au Burkina de lever les obstacles empêchant des membres de l`ex-majorité présidentielle de se présenter aux élections générales d`octobre prochain. Photo : Me Hermann Yaméogo, président de l`Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD)




Ouagadougou,- Me Hermann Yaméogo, chef d'un parti burkinabè pro-Compaoré, incarcéré fin janvier pour son implication présumée dans le putsch manqué de septembre au Burkina Faso, a bénéficié mardi d'une mise en liberté provisoire, a-t-on appris de sources judiciaires à Ouagadougou.

Me Yaméogo, leader de l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), un petit parti proche du régime du président Blaise Compaoré et seul civil encore en détention, "est sorti de prison à la suite d'une ordonnance de mise en liberté provisoire du juge d'instruction", a annoncé à l'AFP l'un de ses avocats.

Fils de Maurice Yaméogo, le premier président de la Haute Volta (aujourd'hui Burkina Faso), Me Yaméogo souffre de problèmes oculaires, selon des membres de sa famille.

Il a été inculpé de "haute trahison, complot contre la sûreté de l'Etat, complicité d'assassinat, complicité de coups et blessures volontaires", lors du putsch manqué de l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ancienne garde prétorienne de M. Compaoré, le 17 septembre, contre la transition.

Me Yaméogo avait publiquement pris position en faveur des putschistes estimant qu'il fallait leur "laisser le temps de réorganiser les institutions et aller à des élections ouvertes, inclusives et transparentes".

Deux officiers du RSP, notamment un ancien chef du corps de Compaoré, le colonel-major Boureima Kiéré, a également bénéficié d'une liberté provisoire.
"Il a été admis en clinique pour des soins", a indiqué une source au tribunal militaire.

Au total, 85 personnes ont été inculpées pour leur implication présumée dans ce putsch. 32 sont aujourd'hui encore en détention préventive, 37 en liberté provisoire et le reste est en fuite.

Le président Roch Marc Christian Kaboré a exhorté lundi les juges à accélérer les jugements des dossiers liés à l'insurrection populaire d'octobre 2014 ayant mis fin au régime Compaoré et du putsch manqué de septembre 2015 y voyant un moyen de regarder avec sérénité l'avenir du pays.


roh/ck/jh
Commentaires