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A l’issue de l’audience solennelle de la rentrée judiciaire, en tant que garant de l’indépendance de la magistrature, le Président du Faso a livré ses sentiments
Publié le mardi 4 octobre 2016  |  Présidence
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© Autre presse par DR
Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré,Président du Faso.




« Chaque année, c’est un rituel d’organiser la rentrée judiciaire. C’est un plaisir pour moi de participer pour la première fois, en tant que Président du Faso, à cette rentrée judiciaire. Je voudrais saluer le thème qui a été choisi puisqu’il s’agit de la démocratie financière, ce qui signifie la transparence dans la gestion des fonds publics, la redevabilité, la nécessité pour les citoyens de s’intéresser à la gestion publique. Ce sont autant de questions qui rentrent dans mon programme dans lequel je demande que l’ensemble des acteurs de l’administration publique sache que désormais les choses vont changer et chacun sera redevable de ses pratiques au niveau de son administration. Les réformes qui ont été mises en exergue au cours de cette cérémonie sur la Cour des comptes, sont des réformes qui sont déjà intégrées. Il s’agit de mettre la Cour des comptes du Burkina Faso, aux normes de la sous-région et aux normes internationales. Au sujet de ces réformes, le ministre de la Justice se fera fort de pouvoir proposer les réformes qui nous permettent d’assurer non seulement l’autonomie financière de cette institution, mais également les compétences nécessaires pour mener à bien les missions de contrôle. Nous nous sommes engagés dès le départ, à mettre en œuvre le pacte de renouveau de la justice, en prenant l’ensemble des textes et des mesures financières, concernant l’amélioration des conditions de travail des juges. Au sujet des dossiers de justice que vous évoquez, je dis simplement qu’ils sont aux mains de la justice. Etant Président du Faso et n’étant plus membre du Conseil supérieur de la magistrature, je ne m’immisce pas dans la gestion de ces dossiers de justice. Je voudrais souhaiter une bonne rentrée judiciaire à tous les juges et dire que le peuple burkinabè les regarde, qu’ils puissent dire le droit quand cela est nécessaire ».
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