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Les travailleurs des médias publics burkinabè en grève de trois jours
Publié le mardi 4 octobre 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© aOuaga.com par A.O
Médias publics : les agents en sit-in
Jeudi 1er septembre 2016. Ouagadougou. Les travailleurs des médias publics ont organisé un sit-in de 6 heures (8h à 14h) devant leur ministère de tutelle à l`appel du Syndicat autonome des travailleurs de l`information et de la culture (SYNATIC)




Les agents des médias publics burkinabè, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) ont entamé, ce lundi, une grève de 72 heures, sur toute l’étendue du territoire, a-t-on constaté à Ouagadougou.


Pour le premier jour d’arrêt de travail, le piquet de grève a été observé à la devanture de la Radiodiffusion télévision du Burkina Faso (RTB-Télé).

Cet endroit a été pris d’assaut par les travailleurs des médias publics, de 8 heures à 16 heures (Gmt locales). De la musique y était distillée, entrecoupée de temps en temps par les slogans et des messages.

Faisant le point de la première journée, le Secrétaire général du SYNATIC, Sidiki Dramé s’est dit très satisfait. Selon lui, la mobilisation a été totale, aussi bien à Ouagadougou que dans les autres villes.

Il a invité les militants à garder cette détermination jusqu’à l’obtention de satisfaction. Foi de M. Dramé, si à l’issue des 72 heures rien n’est fait, la lutte va prendre une autre tournure.

Le SG du SYNATIC déplore le fait que les premières autorités du pays ne veulent pas prendre au sérieux les revendications «justes et légitimes» des travailleurs des médias publics.

Les revendications concernent les agents de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), des Editions Sidwaya (presse écrite d’Etat), du Service d’information du gouvernement (SIG) et des Directeurs de communication et de presse ministériel (DCPM).

Depuis le début du mois de septembre, les travailleurs des médias publics, sous la houlette de leur syndicat, multiplient les actions pour attirer l'attention des autorités sur leurs conditions salariales, sans succès.

Dans leur plate-forme revendicative, ils exigent, entre autres, l'élaboration et l'adoption d'un statut particulier pour l'amélioration conséquente de leurs conditions de vie et de travail, le reclassement de certains agents bloqués depuis 2004 et une compensation pour ceux qui sont décédés et ceux qui ont été admis à la retraite et l'harmonisation et la hausse de l'indemnité de code vestimentaire.

Une semaine après un sit-in d'avertissement, le 1er septembre 2016 devant le ministère de tutelle, ils ont réussi le 7 septembre dernier à paralyser le fonctionnement de la radio et de la télévision publique, en boycottant les programmes.

A cause de la présente grève, les programmes de la radiotélévision publique sont, une fois de plus, fortement perturbés. Quant au quotidien d’Etat Sidwaya, il s’est vu contraint de tirer un double numéro (pour les journées de lundi et de mardi).


ALK/of/APA
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