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Le Burkina Faso prépare la passation vers une Ve République
Publié le vendredi 30 septembre 2016  |  Xinhua
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© Présidence par D.R
Retour du président du Faso de la 71e AG de l`ONU
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est rentré ce samedi 24 septembre 2016 de New York où il a pris part à la 71e session de Assemblée générale (AG) de l’Organisation des Nations unies (ONU), tenue du 18 au 23 septembre 2016




La nouvelle équipe chargée de rédiger la nouvelle Constitution pour passer à une Ve République au Burkina Faso, forte de 92 personnalités, a été installée, jeudi, en présence du président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.
"Il nous faut des institutions fortes qui survivent à leur géniteur. Le monde entier reste attentif à ce qui passe au Burkina Faso", a déclaré M. Kaboré, insistant sur le "succès" de l’insurrection populaire en fin octobre 2014 contre le régime de Blaise Compaoré et la résistance contre le putsch raté de septembre 2015 contre le pouvoir de la Transition.
Selon lui, malgré ces obstacles, "la bonne tenue des élections présidentielle, législatives et municipales" démontre de la "qualité de l’expérience démocratique dans notre pays est unanimement appréciée".
Halidou Ouédraogo, président d’honneur du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP), et activiste de la société civile, est le président de la Commission constitutionnelle devant rédiger un avant-projet de Constitution dans un délai de 60 jours au plus tard.
"Nous ne devons pas avoir peur. Nous devons réussir pour faire la passation de témoin entre les deux républiques, celle de la IVe et celle de la Ve", a-t-il dit.
Le président nouvellement élu du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré avait prévenu que cette nouvelle Constitution aurait pour but de séparer les pouvoirs et d’éviter que le Président ne règne sur toutes les institutions du pays.
L’actuelle Constitution datant de juin 1991 est décriée par certains observateurs politiques qui estiment qu’elle accorde d’énormes pouvoirs au chef de l’Etat.
Fin octobre 2014, l’ex-président Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir, alors qu’il cherchait à modifier cette Constitution pour briguer un nouveau mandat.
Après la chute du régime Compaoré, le Conseil national de la transition (CNT) avait adopté un amendement constitutionnel verrouillant le nombre de mandats présidentiels. F
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