Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

La situation de crise à l’Office national des télécommunications interpelle l’Etat burkinabè (responsable syndical)
Publié le jeudi 29 septembre 2016  |  AIB
Sit-in
© aOuaga.com par Séni Dabo
Sit-in à l`ONATEL : conférence de presse d`explication du syndicat des travailleurs
Mardi 27 septembre 2016. Ouagadougou. Le Syndicat national des agents des télécommunications (SYNATEL) a animé une conférence de presse pour donner les raisons du sit-in en vigueur depuis le 20 septembre dernier. Photo : Soulemane So, secrétaire général du SYNATEL




Ouagadougou, La situation de crise que traverse actuellement l’Office national des télécommunications (ONATEL), interpelle l’Etat burkinabè à prendre ses responsabilités, a déclaré le secrétaire général du Syndicat national des télécommunications (SYNATEL) Soulemane So, au cours d’une conférence de presse, mardi soir à Ouagadougou.

La rencontre avec les journalistes avait pour objectif de porter à la connaissance de l’opinion publique la situation de crise qui prévaut à l’ONATEL, depuis une semaine.

«L’entreprise est en train d’être vidée de sa substance. La qualité de service se dégrade, les clients souffrent avec les services de l’ONATEL, il n’y a plus d’embauches, les compétences sont brimées…», a dépeint, Soulemane So, dans sa déclaration liminaire.

Pour le SG du SYNATEL, le syndicat a des présomptions de fuites énormes de capitaux. «Et l’Etat doit réagir pour normaliser la situation», a ajouté M. So.

A l’entendre, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est «le mépris avec lequel les problèmes des travailleurs sont traités».

En effet, selon Souleymane So, face à tous les problèmes que rencontre l’entreprise, le Directeur général (DG) de l’ONATEL, Sidi Mohamed Naïmi a été interpellé.

«Pendant que les travailleurs, après un long temps, attendaient que la direction générale apporte des réponses à la plateforme revendicative, le DG a dit qu’il s’absenterait tout en refusant d’en donner les motifs», a déploré le responsable syndical.

Il a aussi souligné que c’est ce mépris et ce manque de considération du DG vis-à-vis des travailleurs qui sont dénoncés à travers ce mouvement d’humeur.

Et de préciser que les travailleurs sur toute l’étendue du territoire national observent le mot d’ordre de sit-in depuis le mardi 20 septembre dernier.

La privatisation partielle de l’Office national des télécommunications (ONATEL) a été autorisée par la loi 058/98/AN du 16 décembre 1998. Elle est intervenue huit années après, soit le 29 décembre 2006, avec Maroc Télécom comme repreneur et partenaire stratégique.

ak/dnt


Articles associés

 
Commentaires