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Situation socio-économique au Burkina: Une Organisation de la société civile demande une "dissolution du gouvernement"
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Alerte Info
Insurrection
© aOuaga.com par A.O
Insurrection de fin octobre : le M21 reconnaissant au peuple
Mercredi 10 décembre 2014. Ouagadougou. Le mouvement du 21 avril (M21) a animé une conférence de presse pour remercier le peuple pour s`être soulevé en fin octobre contre le projet de révision de la Constitution du régime de Blaise Compaoré. Photo : Marcel Tankoano, président du M21




Marcel Tankoano, président du Mouvement du 21 avril (M21), une organisation de la société civile du Burkina, a demandé mercredi une "dissolution du gouvernement" post-transition, après neuf mois de son installation, car "rien ne va" notamment sur le plan socio-économique, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

"La dissolution du gouvernement (du banquier Paul Thiéba nommé fin janvier dernier) s’impose car le peuple a réellement fin et toute patience a une limite. Ce gouvernement est incapable d’appréhender et de relever les défis de développement auxquels le peuple est confronté", a martelé M. Tankoano, poursuivant que "ce processus (de la dissolution) ne saurait être complet que par l’installation d’un gouvernement d’union nationale".

Pour le mouvement qui dit œuvrer pour l’épanouissement des populations "rien ne va" au Burkina, pays ayant fait face à deux événements de troubles sociaux politiques à savoir une insurrection populaire les 30 et 31 octobre 2014 et un coup d’Etat manqué perpétré le 16 septembre 2015 qui ont fait plus de d’une quarantaine de mort et des centaines de blessés.

"Les denrées de premières nécessités sont restées à des prix insupportables pour beaucoup de burkinabè, idem pour l’école où de nombreux enfants ne pourront pas être scolarisé cette année encore", a égrainé Marcel Tankoano, ajoutant que le "problème du chômage reste et demeure le dindon de la farce en plus de la dette intérieure qui n’est pas payée, ce qui oblige biens beaucoup d’entreprises à mettre les clés sous le paillasson, donc à mettre de nombreux travailleurs à la porte".

Il continué qu’au plan social, "jusqu’à nos jours les familles des victimes de l’insurrection populaire et du coup d’Etat croupissent toujours dans la souffrance abandonnées par l’Etat", appelant le président Roch Marc Christian Kaboré à prendre le problème à bras le corps pour traiter cette situation.

Début avril, le M21 né en 2013 pour lutter spécifiquement contre la vie chère au Burkina avait demandé aux nouvelles autorités, installées en janvier après les élections couplées présidentielles/législatives du 29 novembre 2015, "à s’attaquer aux préoccupations" car "rien ne bouge", dans un entretien à ALERTE INFO.


BBO
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