Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina/Manifestations des 30 et 31 octobre 2014: Un mouvement demande une "amnistie" pour les acteurs clés
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Alerte Info
Le
© aOuaga.com par A.O
Le mouvement du 21 avril 2013 ou M21 a animé une conférence de presse le 2 juillet 2015 à Ouagadougou sur la nouvelle situation au Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Photo : Marcel Tankoano, président du M21




Le Mouvement du 21 avril, une organisation de la société civile burkinabè, demande une "amnistie" pour tous les acteurs clés de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a fait une trentaine de mort et plus de 600 blessés, a dit mercredi à Ouagadougou son président Marcel Tankoano, face à la presse.

Le M21 souhaite que le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré engage une "réflexion sur une amnistie de toutes les personnes qui ont participé activement à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014" qui a contraint Blaise Compaoré à démissionner après 27 ans de règne, a demandé M. Tankoano.

Les partisans de M. Compaoré qui ont été écartés de la gestion du pays, "est-ce qu’ils comprennent ? Est-ce qu’ils acceptent même déjà de partir ?", s’est-il interrogé, indiquant que "jusqu’à aujourd’hui ils ne font jamais profil bas pour dire voilà ce qui nous est arrivé c’est tout à fait normal parce qu’on n’a pas compris le peuple".

Les acteurs du système Compaoré "tiennent encore à leur décision. Ils sont restés constants et donc s’ils revenaient aux affaires c’est sûr qu’ils vont engager des poursuites judiciaires contre X ou Y", a prévenu le premier responsable du mouvement du 21 avril pour qui "cela peut paraître banal aujourd’hui, mais dans dix ans, quinze ans ou vingt ans cela peut revenir sur la table des discutions".

Par ailleurs, le M21 qui a été au-devant des violentes manifestations des 30 et 31 octobre lance aussi un "appel vibrant" à Roch Kaboré, "à consentir un soutien exceptionnel à tous ceux qui ont vu leurs engins saccagés ou brûlés au cours du coup d’Etat (du 16 septembre 2015) du général putschiste Gilbert Diendéré", a déclaré son président, estimant que "ce ne serait là qu’un acte de justice et de reconnaissance du pays tout entier".

Le 14 septembre, la procureure du Faso Maïza Sérémé a déploré une "coopération peu équitable ou difficile avec certaines autorités de la place" qui n’a pas permis au dossier de l’insurrection populaire d’"évoluer", lors d’une conférence à Ouagadougou.

Elle a expliqué qu’au cours de l’instruction, les juges "ont été confrontés à des difficultés quant à la disposition et à l’occupation des différents postes et sites par les forces de maintien de l’ordre positionnés en ces lieux, l’identification de responsable de chaque unité d’opération, la situation des lieux exacts où les faits ont été commis, l’identification et l’adresse des victimes blessées, l’obtention de certificats médicaux et des actes de décès, aussi par rapport à la non comparution de certaines personnes convoquées".


BBO
Commentaires