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France-Burkina Faso : Paul Kaba Thiéba présente les potentialités de son pays
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Sidwaya
Gouvernement
© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : le Premier ministre Paul Kaba Thièba face aux journalistes lors du 9e point de presse
Jeudi 4 août 2016. Ouagadougou. Primature. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba était face aux journalistes à l`occasion du 9e point de presse du gouvernement




Une trentaine d’hommes d’affaires conduite par le Mouvement des entreprises de France(MEDEF) participe à Ouagadougou, du 26 au 28 septembre 2016, au forum d’affaires France-Burkina Faso. Organisée par l’Agence pour la promotion des investissements (API-BF), cette rencontre est l’occasion pour eux de nouer des partenariats avec les opérateurs économiques burkinabè.

Le Burkina Faso veut dynamiser ses échanges économiques avec la France. C’est pourquoi, sur invitation du Président du Faso, une trentaine de chefs d’entreprises françaises participent, du 26 au 28 septembre 2016 à Ouagadougou, au forum d’affaires France-Burkina Faso. Cette rencontre est une opportunité pour la délégation du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) de découvrir les potentialités du Burkina Faso et de nouer des partenariats avec les sociétés-sœurs. Pour le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, son pays présente des atouts favorables à l’investissement étranger dans tous les secteurs.
Sur le secteur minier, a-t-il expliqué, le Burkina Faso est considéré comme l’un des plus promoteurs de l’Afrique. « La valeur ajoutée de ce secteur va s’accroître de 10,2% en moyenne au cours du quinquennat sous l’impulsion d’un code minier attractif et de la mise en exploitation de nouvelles mines d’or, de zinc, de cuivre et de manganèse », a-t-il émis.
La fourniture d’énergie offre également un important potentiel d’investissements, selon le Premier ministre, et le gouvernement est déterminé à organiser la transition énergétique en soutenant le développement des énergies renouvelables. Dans le domaine de l’agriculture, il a relevé qu’avec une production moyenne de 700 000 tonnes par an, le coton est l’une des principaux produits d’exportation du Burkina. Et la position géographique du pays, a estimé Paul Kaba Thiéba, est un atout pour les entreprises, car étant une base idéale pour accéder aux marchés sous régional et continental. En plus, a-t-il signifié, des réformes ont été entreprises pour assainir le climat des affaires et des investissements. Il a cité entre autres, le temps de création d’une entreprise qui ne dure maintenant que 24 heures, la fixation du capital minimum des sociétés à responsabilité limitée à 5000 F et la réforme de la fiscalité. « Les efforts ont permis à notre pays de réaliser un bond de six places dans le classement Doing business en 2016. Le Burkina Faso est aujourd’hui, le 2e pays de l’UEMOA et le 4e de la CEDEAO où il est plus facile de faire des affaires », s’est-t-il réjoui.


Une table ronde à Paris en décembre pour financer la PNDES


Le chef du gouvernement est revenu sur le nouveau référentiel de développement. Pour lui, le Plan de développement économique et social (PNDES) qui couvre la période 2016-2020, d’un coût de 15 395,4 milliards de FCFA, vise à réaliser une croissance durable et inclusive en vue de réduire la pauvreté. Pour son financement, une table ronde des partenaires sera organisé à Paris les 7 et 8 décembre 2016. Quant à la croissance du PIB, a-t-il poursuivi, il ressortirait à 5,7% en 2016 et pourrait se situer à 8,37% en 2017 au regard des perspectives favorables.
De son côté, le représentant du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Bruno Mettling, a laissé entendre que son pays a des entreprises de toutes les tailles, porteuses de projets innovants pouvant constituer des clés du développement économique du Burkina Faso. « Nous allons contribuer à la modernisation de l’économie en partenariat avec le secteur privé burkinabè », a-t-il rassuré. Car s’est-il convaincu, le secteur privé est la clé du développement du continent. Au cours de la rencontre, a-t-il annoncé, des recommandations seront formulées en vue d’améliorer le climat des affaires. « Nous avons un devoir de communication positive, en vue d’inciter d’autres entreprises françaises et européennes à investir au Burkina Faso », a-t-il conclu. Le représentant du président du Conseil national du patronat burkinabè, Elie Justin Ouédraogo, s’est réjoui de la tenue de ce forum qui, sans doute permettra aux opérateurs des deux pays de nouer des partenariats gagnant-gagnant.


Adama SEDGO


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