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Mauvaise qualité des services des réseaux téléphoniques / Le MERCI pour la nationalisation pure et simple de l’ONATEL 
Publié le mardi 27 septembre 2016  |  Le Pays
ONATEL-SA
© Autre presse par DR
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Le Mouvement pour l’engagement et le réveil citoyen (MERCI) a animé une conférence de presse hier 26 septembre 2016. Objectif : dénoncer certains problèmes que rencontrent les Burkinabè et inviter les autorités à agir.

Le Mouvement pour l’engagement et le réveil citoyen (MERCI) n’est pas content de la qualité des prestations offertes par les différents réseaux de téléphonie mobile. Ses responsables l’ont signifié au cours d’une conférence de presse animée hier 26 septembre à Ouagadougou. Face aux Hommes de médias, ils ont recommandé aux autorités « la nationalisation pure et simple de l’ONATEL  et un renouvellement des mandats des administrateurs de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) ». Selon le président dudit mouvement, Abdoulaye Yogo, malgré les diverses interpellations à l’endroit de l’ARCEP sur la mauvaise qualité des services, le constat est toujours le même. « Nous constatons, avec persistance, que la qualité des réseaux est en deçà des attentes des consommateurs, en témoignent les appels et SMS constamment saturés, de même que la connexion internet », a-t-il déploré. Et de regretter que jusqu’à présent, aucune sanction n’ait été prise à l’encontre des opérateurs des réseaux. Pour le mouvement, il est intolérable que le consommateur burkinabè, avec son revenu insignifiant, continue de « payer très cher pour un service de moindre qualité ou qui n’existe pas ».
L’autre sujet abordé par les animateurs du jour, a été la question du coût du sac de ciment. De l’avis des conférenciers, il existe de plus en plus des cimenteries au Burkina Faso, mais aucun effort n’est fait pour une baisse conséquente des coûts. Face à cette situation, ils ont lancé un appel à l’Etat, notamment au ministère en charge du commerce à «  rendre public le prix réel du sac de ciment… » afin de « protéger les consommateurs ».
C’est bientôt la rentrée scolaire, si ce n’est déjà fait dans certains établissements. A l’orée de cette rentrée, le mouvement a invité le ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur à entamer des discussions franches avec les partenaires et acteurs de l’éducation en vue d’une rentrée scolaire et universitaire sereine. Par ailleurs, il a exhorté le Premier ministre à s’investir personnellement pour sortir les universités et écoles burkinabè de leur situation actuelle, et interpelé le gouvernement à tout mettre en œuvre pour une « règlementation des frais de scolarité ».
La question de la justice n’a pas été occultée lors des échanges avec la presse. Concernant les différents dossiers judiciaires, le mouvement déplore qu’un an après le putsch manqué du 16 septembre 2015, aucune avancée significative n’ait été enregistrée en la matière. « …L’appareil judiciaire n’a pas encore joué sa partition… », ont laissé entendre les conférenciers qui demandent à tout l’appareil judiciaire une plus grande célérité dans le traitement des dossiers pendants. Par ailleurs, il l’exhorte à se mettre à la hauteur des attentes et de la confiance placée en lui.
Le mouvement s’est aussi inquiété du silence coupable de certaines organisations de la société civile qui, après avoir acquis leur célébrité grâce aux martyrs de l’insurrection populaire, ne mènent aucune action pour rechercher la manifestation de la vérité en ce qui concerne les bourreaux des martyrs.

Colette DRABO
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