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L’Union européenne présente un Projet d’appui au renforcement de la sécurité intérieure du Burkina
Publié le lundi 26 septembre 2016  |  Alerte Info
Rencontre
© Ministère par D.R
Rencontre entre le ministre Simon Compaoré et les forces de défense et de sécurité de la Boucle du Mouhoun
Le ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a rencontré, le mardi 23 août 2016, à Dédougou, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de la Région de la Boucle du Mouhoun




Une délégation de l’Union européenne conduite par son ambassadeur au Burkina Jean Lamy a présenté lundi au ministre burkinabè de la Sécurité, Simon Compaoré, un Projet d’appui au renforcement de la sécurité intérieure du territoire (PARSIB), a constaté un journaliste de Alerte Info à Ouagadougou.

Ce projet dont la mise en œuvre s’effectuera par l’agence de coopération technique belge et qui s’étalera sur 18 mois, fait suite à une sollicitation du gouvernement burkinabè lors d’une visite du Commissaire européen pour la Coopération internationale et le Développement au Burkina en février.

Selon le ministre de la Sécurité Simon Compaoré, le PARSIB qui sera financé par l’Union européenne à hauteur de 4,2 millions d’Euro, soit 2.755.019.400 FCFA, "vise à renforcer l’amélioration de la capacité de réponses aux menaces de type sécuritaire, l’équipement des forces de défense et de sécurité, la formation des unités spéciales d’intervention, la coordination et la gestion des crises et renseignement généraux ainsi que les secours médicaux".

"Avec ce projet on comprendra effectivement que nous faisons de la sécurité intérieure du Burkina une préoccupation essentielle parce que c’est la base sur laquelle nous allons pouvoir faire bouger les lignes dans d’autres domaines tels que l’économique et social", a indiqué le ministre Compaoré à la presse.

Selon le ministre, il y aura d’autres structures : "un comité de pilotage politique et un comité de pilotage technique qui vont permettre, à chaque fois qu’il y a une avancée de valider ce qui va être proposé par les techniciens du projet".

Après le départ au pouvoir de l’ex-président Blaise Compaoré à la suite de la pression de la rue en octobre 2014, le Burkina Faso fait face à des attaques armées qui ont déjà fait plus d’une trentaine de morts et plusieurs blessés. Le bilan le plus lourd a été enregistré à Ouagadougou le 15 janvier, avec 30 morts.

DZO
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