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Sévices corporels: l’adolescent Roland SOME médite sur le sort de ses pieds
Publié le jeudi 22 septembre 2016  |  RTB
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© Autre presse par DR
Sévices corporels: l’adolescent Roland SOME médite sur le sort de ses pieds




Roland SOME, un garçon de 9 ans a subi des maltraitances et traitements inhumains de son oncle, qui l’accuse de vols. Il est admis au Centre hospitalier régional de Gaoua, où il reçoit des soins adéquats. A présent, il n’attend que l’amputation de ses membres inférieurs.

Entre pleurs et angoisses, Roland SOME, âgé de 9 ans, attend le sort qui sera réservé à ses membres supérieurs et inférieurs. Il a été victime de sévices corporels d’une extrême gravité de son oncle.
Evacué de toute urgence du Centre médical de Dissin, celui-ci est actuellement au Centre hospitalier régional de Gaoua et reçoit des soins appropriés depuis le 05 septembre 2016. Et cela grâce aux soutiens du Service social du CHR de Gaoua. Selon le chef de service chirurgie, Docteur Yaya DIABATE, les membres inférieurs doivent êtres amputés. « Pour les membres supérieurs, il peut s’en sortir sans l’amputation mais ses doigts vont rester fléchis », a-t-il ajouté.

Maltraité pour avoir volé
Le père adoptif de l’enfant depuis sa naissance l’accuse de vols répétés. A en croire l’oncle, Roland a tué la chèvre de quelqu’un. En plus, « il passe son temps à piller les revenus de mon petit commerce. Quand je lui demande, il nie les faits », explique Jean Basile SOME. Et pour le punir, « je l’ai attaché durant une journée avec une corde. Je regrette mon acte. Je ne savais pas que ça allait en arriver là », s’est-il repenti.

16 cas de sévices recensés en trois mois
De fin juin à septembre 2016, le service de chirurgie du CHR de Gaoua a enregistré 16 cas de sévices corporels. Et le premier responsable de ce département, Dr Yaya DIABATE, d’interpeller les parents à bannir tout traitement inhumain sur les enfants. Et comme l’a dit Nelson Mandela « il ne peut y avoir plus vive révélation de l‘âme d’une société que la manière dont elle traite ses enfants« !


Karim Dianda
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