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Burkina: une organisation de la société civile appelle le "pouvoir actuel et les acteurs politiques à se parler" pour la réconciliation
Publié le jeudi 22 septembre 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par A.O
La section Kadiogo de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a animé une conférence de presse le 11 mai 2016 à Ouagadougou sur la pénurie d`eau et d`électricité. Photo : Pascal Zaïda, secrétaire général de la LCB/Kadiogo




Le Cadre d’Expression démocratique (CED), une organisation de la société civile burkinabè a appelé mercredi le "pouvoir actuel et les acteurs politiques à se parler" pour la réconciliation des fils et filles du pays, ayant connu une insurrection populaire fin octobre 2014 et un coup d’Etat manqué mi-septembre 2015, qui ont fait plus d’une quarantaine de morts.

"Il faut que le pouvoir actuel et la classe politique se parlent à tous les niveaux afin de relancer la vie socio-économique du pays. Ensuite il faut que la population de façon globale se parle car vous avez constaté que depuis un certain temps, les Organisations de la Société civile (OSC), chacune est dans son coin et tire sur l’autre", a affirmé le porte-parole du CED Pascal Zaïda au sortir d’une audience à Ouagadougou avec Bénoit Kambou, président du Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN).

M. Kambou a rassuré au CED qu’une "autre rencontre plus élargie" sera organisée afin de permettre aux Burkinabè de "pouvoir discuter sur comment aider le pays à se réconcilier et à avancer à tous les niveaux", a poursuivi M. Zaïda, qui dit avoir évoqué des "questions judiciaires qui trainent".

Le porte-parole du Cadre d’Expression démocratique a estimé que la "question de la réconciliation devait être l’un des premiers éléments sur lesquels le pouvoir (post-transition) devait s’appuyer", signifiant avoir adressé des correspondances au Moro Naaba, chef suprême des Mossés, au président de la République Roch Marc Christian Kaboré et au président de l’Assemblée nationale Salif Diallo, car "c’est eux qui doivent faire avancer le dossier de la réconciliation".

"Nous savons qu’on a brimé des gens sur la base de leur opinion politique garantie par la Constitution. Il faut une manifestation de la vérité sur ce que le citoyen attend, ensuite on se parle et on repart sur un nouveau contrat social", a conclu Pascal Zaïda.

Le CED dit vouloir par sa démarche s’inscrire dans un cadre républicain allant dans le sens de réconcilier tous les Burkinabè tant au plan politique et social vis-à-vis de la situation que vit le Burkina.

BBO
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