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Promotion des pratiques agro-écologiques en élevage : Les capacités d’acteurs burkinabè et maliens renforcées à Betta
Publié le jeudi 22 septembre 2016  |  Sidwaya
La
© Autre presse par DR
La farine de viande, une solution pour optimiser l`élevage au Burkina Faso




Le centre agro-écologique de l'Association interzones pour le développement du monde rural (AIDMR) a abrité un atelier national, du 05 au 10 septembre 2016 à Betta, dans la commune de Ziniaré. Cette session de formation avait pour objectif de renforcer les capacités des acteurs burkinabè et maliens sur les pratiques agro- écologiques en élevage.

Après plusieurs formations sur les pratiques agro écologiques en agriculture, il a été jugé nécessaire de renforcer les capacités des acteurs sur les pratiques agro-écologiques en élevage. Pendant cinq jours (du 5 au 10 septembre 2016), les participants venus du Mali et du Burkina Faso ont eu droit à des cours théoriques sur les généralités sur les animaux et les spécificités de chaque espèce animale, les différentes infrastructures et les équipements nécessaires, l'alimentation du bétail et de la volaille, les maladies des animaux et la gestion des activités d'élevage. L'objectif global était de leur apprendre comment pratiquer l'élevage de manière écologique, traiter les animaux avec les plantes, comment élever tout en s'occupant de l'environnement. Pour ce faire, la première partie de cette session de formation s'est d'abord focalisée sur la théorie au centre agro écologique de l'Association interzones pour le développement du monde rural (AIDMR) à Betta, dans la commune de Ziniaré. Pour le Dr vétérinaire Oumar Diabaté, expert en agro-écologie, animateur de la formation. «Cette phase théorique a permis d'abord aux participants de comprendre le comportement des animaux, parce qu'il faut comprendre la comportement de l'animal pour pouvoir l'élever. Nous avons ensuite abordé la question du logement, c'est-à-dire des poulaillers et des parcs. Nous avons aussi abordé l'alimentation du bétail et de la volaille et nous avons mis l'accent sur cela parce que le premier médicament de l'organisme, c'est l'aliment. Nous avons enfin abordé les maladies des animaux, comment les traiter et comment prévenir ces maladies. En dernier point, c'était de leur apprendre comment mieux gérer une exploitation d'élevage», a-t-il relevé. Après la phase théorique, les acteurs burkinabè et maliens se sont retrouvés à Korsimoro, dans le Sanmatenga pour une visite- terrain afin de consolider les acquis théoriques. C'est l'association Andal et Pinal qui a été l'hôte des agro-écologistes en quête d'expériences. Accueillis au siège de l'association, les visiteurs ont eu droit à une présentation de l'organisation, ses objectifs, ses domaines d'intervention, ses projets et programmes et ses perspectives. Cette association œuvre, depuis 1997, pour la promotion des activités agro pastorales de ses 1200 membres. C'est la cour privée d'activités pastorales de Mamadou Boly qui a été le centre d'attraction des visiteurs du jour. Cette cour privée est une vraie école où se pratiquent l'élevage et l'agriculture selon les pratiques agro-écologiques avec des résultats impressionnants. Après la visite des étables d'embouche aux bergeries en passant par les poulaillers, l'aire de séchage et de conservation du fourrage, les fosses fumières et les champs, les participants ont été édifiés au cours des échanges avec M. Boly, producteur modèle. A l'issue de cette visite, les acteurs se sont dit émerveillés par la passion avec laquelle ce retraité s'adonne à l'élevage selon des pratiques agro-écologiques. Satisfait, Ablacé Compaoré, président de l'AIDMR a confié: «Nous sommes vraiment très satisfaits du travail que nous avons vu et de la disponibilité des responsables de Andal et Pinal. Nous les félicitons pour les résultats atteints dans le domaine des pratiques agro- écologiques en élevage. Nous souhaitons que cette visite d'échange soit le début d'un partenariat entre nos différentes organisations pour la promotion de l'agro-écologie dans nos pays». Cette session de formation a été possible grâce au soutien financier de la FAO et de l'accompagnement technique de Terre et Humanisme.


Abdias Cyprien SAWADOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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