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Le parti de Blaise Compaoré se dit victime d’’acharnement’’
Publié le mercredi 21 septembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
CDP
© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : conférence de presse d`avant-congrès
Jeudi 8 septembre 2016. Ouagadougou. Les responsables du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont animé une conférence de presse en prélude au congrès extraordinaire du parti prévu pour le 24 septembre prochain. Photo : Achille Tapsoba, président par intérim du CDP




L’ex-parti au pouvoir au Burkina Faso, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), créé par Blaise Compaoré, dénonce, dans une déclaration publiée mercredi, un ‘’acharnement’’ perpétré contre lui par les nouvelles autorités du pays.

«Nous dénonçons avec véhémence l’acharnement avec lequel le gouvernement du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, actuel parti au pouvoir, Ndlr) s’en prend à nos militants et les intimides», peut-on lire dans la déclaration datée du 19 septembre et signée du président intérimaire du CDP.

Selon Achille Tapsoba, le parti de Blaise Compaoré, évolue dans un «climat sécuritaire délétère qui nous empêche de tenir sereinement nos activités», à quelques jours de la tenue de son congrès extraordinaire.
Il en veut pour preuve certains de leurs camarades interpellés et incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

«Il s’agit notamment des anciens ministres du dernier gouvernement du président Blaise Compaoré, dont Luc Adolphe Tiao, Premier ministre et des cadres du parti», précise Achille Tapsoba.

Pour le président par intérim, le CDP ne peut pas tenir un congrès «dans un tel contexte d’insécurité et de répression, pendant que certains de nos camarades sont interpellés et embastillés».

«C’est pourquoi, souligne-t-il, nous réaffirmons notre soutien et notre solidarité agissante à nos camarades interpellés, incarcérés ou en liberté provisoire, ainsi que ceux contraints à l’exil».

Par ailleurs, l’ex-parti au pouvoir appelle le gouvernement du MPP à aller courageusement vers la réconciliation nationale principale condition d’instauration de la paix, de la justice et de l’unité nationale.

«Notre pays a besoin de tous ses enfants pour son développement solidaire. Toute chose qui permettra aux Burkinabè de repartir sur de nouvelles bases et d’envisager le futur avec plus d’optimisme», estime Achille Tapsoba qui invite les militants et sympathisants du CDP à rester vigilants et mobilisés dans l’attente d’une prochaine convocation du Congrès extraordinaire.

C’est à l’issue de la 58e session ordinaire de son Bureau politique national, en fin août dernier, que le CDP avait annoncé la tenue d’un Congrès extraordinaire pour le 24 septembre 2016 à Ouagadougou.

Ce congrès extraordinaire avait pour ambition de faire le bilan critique de l’action politique du parti, afin de dégager des axes de reformes sur les plans organisationnel, structurel et de gouvernance du parti.

Depuis la chute de Blaise Compaoré, en fin octobre 2014, suite à l’insurrection populaire, consécutive à sa volonté de réviser la constitution burkinabè afin de se maintenir au pouvoir, le CDP traverse des moments difficiles.

Cela a été matérialisé par, entre autres, la fuite et l’exil de certains cadres du CDP, la dissolution puis le rétablissement du parti par les autorités de la Transition, le gel de ses biens, la mise à l’écart de ses cadres lors des élections couplées (présidentielle et législatives) de novembre 2015.

ALK/cat/APA
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