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Crise à la CAMEG : le Cadre de concertation des OSC revient à la charge
Publié le dimanche 18 septembre 2016  |  CCNOSC
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© Autre presse par D.R
Le siège de la Centrale d`achat de médicaments essentiels et génériques (CAMEG) à Ouagadougou




Le CCNOSC, vient une fois de plus, prendre le taureau par les cornes afin d’exprimer sa vision citoyenne sur la situation de la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques (CAMEG).
Il y a quelques semaines, nous avons attiré l’attention du gouvernement sur les pratiques inacceptables, déshonorantes du ministre de la Santé, Monsieur Smaïla OUEDRAOGO, dans l’indigne bras de fer qui l’oppose à la Direction Générale de la CAMEG légalement reconnue par nos juridictions. Le spectacle qui nous a été servi à travers le forcing opéré en vue de l’installation illégale et illégitime d’une nouvelle direction à la tête de la CAMEG, a fini par nous convaincre de la passivité avec laquelle le Premier ministre de notre pays appréhende cette situation catastrophique et grave pour notre système de santé.
On note, à cet effet, qu’il est de plus en plus évident qu’il existe des ruptures en médicaments essentiels génériques (MEG) aux niveaux de nos formations sanitaires, ce qui a des conséquences directes sur la politique de la gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq (5) ans en particulier et sur l’ensemble des populations en général. Le mutisme du Premier ministre face à cette oppression institutionnelle trouble la conscience des citoyens épris de justice et d’équité. Il est impératif qu’il intervienne avec rigueur et qu’il prenne ses responsabilités face à ce diktat d’un autre temps propre au ministre de la Santé. L’opinion publique ne saurait s’aligner sur l’injustice, sur l’oppression du plus fort sur le plus faible. En violant les différentes décisions de justice notamment celle du tribunal administratif, le ministre de la Santé fait preuve d’un mauvais exemple au sommet de l’Etat ; pire il jette le discrédit sur l’action gouvernementale. Nous ne saurions développer notre thèse sans saluer à sa juste valeur la récente décision du juge des référés interdisant monsieur Salifou KONFE et monsieur Damien KOUSSOUBE, respectivement « nouveau PCA » et « nouveau DG » illégitimes et contestés, de poser des actes de troubles manifestement illicites à la CAMEG. Fidèle à la justice sociale et à l’Etat de droit, le CCNOSC salue cette décision de justice qui est en phase avec la volonté populaire. Notre opinion sur le fonctionnement de la justice reste invariable. Tant qu’elle reste en phase avec les aspirations populaires, elle bénéficiera de notre soutien. Dans le cas contraire, elle fera face à nos critiques objectives. Nous invitons donc la justice à persévérer dans l’équité, la vérité et l’Etat de droit. Au gouvernement, particulièrement au Premier ministre, nous lui réitérons notre amertume face à ce silence qui s’apparente à une complicité passive. Il est temps de taper du poing sur la table afin de préserver la quiétude au sein de cette organisation aussi importante et en même temps sensible qu’est la CAMEG.
Le CCNOSC réitère toute sa solidarité avec le personnel de la CAMEG et appelle à la vigilance face à la forfaiture.

Pour la patrie – Pour la cause juste – Restons en veille !
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

Fait à Ouagadougou, le 15 septembre 2016

La Coordination nationale du CCNOSC

N.B : le surtitre et le titre sont du site
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