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© Autre presse par DR
A Ouagadougou, les victimes d’une bande de « microbes » racontent leur cauchemar |
La police burkinabée a mis au grand jour un nouveau type de banditisme dans la capitale. Il s’agit de cas de cambriolages en série et d’agressions impliquant des adolescents. A l’image de ceux qu’on a appelés les « microbes » à Abidjan, ils sont très jeunes, attaquent à la machette et se montrent impitoyables pour leurs victimes.
A l’entrée du commissariat de Nongr-Maasom, l’un des postes de police de la ville de Ouagadougou, un policier en gilet pare-balles fait la ronde, kalachnikov à la main. En passant le portail coulissant, un spectacle des plus habituels dans les postes de police : un adolescent vêtu d’un caleçon, solidement agrippé aux barreaux du violon. L’air impassible, ses yeux dévisagent les visiteurs. « Il fait partie de la bande, lui ? », demande Issa, indiquant de son regard l’adolescent. « Non, lui rétorque Abdoulaye. Toute la bande a été déférée à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. »
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