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Ouvrages d’approvisionnement en eau potable
Publié le jeudi 15 septembre 2016  |  Sidwaya




La direction régionale de l’Eau et de l’Assainissement du Centre, organise du 14 au 16 septembre 2016 à Ouagadougou, une formation à l’endroit des élus locaux de la région, à la gestion et l’entretien des ouvrages d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement.

Engagé dans la lutte pour l’effectivité du droit de chacun à disposer de l’eau correspondant à ses besoins, le Burkina Faso n’a de cesse multiplier depuis 2005, les projets et les programmes en vue de réduire considérablement la fracture en matière d’approvisionnement en eau potable et en assainissement. Cet engagement qui s’est traduit par l’accroissement du taux d’accès à l’eau potable de 52% en 2005 à 65% en 2015 pour le milieu rural et de 74% à 89,9% en 2015 pour le milieu urbain, est cependant confronté à des difficultés qui ne permettent pas de garantir la pérennité des services délivrés aux populations. Sont de ceux-là, la non-fonctionnalité des Associations d’usagers de l’eau (AUE). C’est pour renforcer la capacité des maîtres d’ouvrage que sont désormais les élus locaux, que la direction régionale de l’Eau et de l’Assainissement du Centre organise du 14 au 16 septembre 2016, une formation à leur intention. Selon le secrétaire général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement (MEA), Raphaël Kaboré, des efforts significatifs ont été enregistrés dans la mise en œuvre de la réforme du système de gestion des infrastructures hydrauliques d’alimentation en eau potable en milieux rural et semi-urbain notamment par la mise en place, la formation et l’accompagnement des AUE, le renforcement des capacités des élus locaux et communaux pour la fixation et l’application du prix de l’eau… Mais des difficultés limitent les actions de la réforme, a déploré M. Kaboré : «En dépit de ces acquis, la pérennité des services délivrés aux populations reste encore critique du fait de la non-fonctionnalité des AUE, la faible capacité des communes à accompagner les activités de la réforme, la mobilité du personnel administratif des communes et l’amovibilité des élus communaux due à leur mandat électif». Il a invité les participants à prêter une attention particulière aux différentes présentations qui seront faites et à mener des discussions franches, objectives et constructives en vue d’alimenter la réflexion des participantes.

Permettre l’émergence de nouvelles entreprises

Six modules sont donc au programme de cette formation. Il s’agit de la réforme du système de gestion des infrastructures d’alimentation en eau potable, des procédures de recrutement des maintenanciers, de la gestion des ouvrages en milieux urbain et semi-urbain par l’ONEA, des textes réglementaires de la réforme, du bilan de la mise en œuvre de la gestion des adductions d’eau potable simplifiée et sur la feuille de route mise en place.

Pour la directrice régionale de l’Eau et de l’Assainissement du Centre, Seïmata Oubian, il va s’agir de mettre les communes face à leurs responsabilités parce que «la réforme a été élaborée depuis 1998 après l’adoption de la loi d’orientation sur l’eau, mais, jusqu’à présent, elle n’est pas totalement mise en œuvre. Il faut que ces communes soient les leaders dans leurs localités pour déclencher la procédure de gestion et d’entretien des ouvrages hydrauliques». Et d’ajouter que la réforme s’est basée sur la décentralisation, les transferts des compétences mais également sur la politique nationale en matière d’eau et d’assainissement… afin de permettre aux communes de devenir leur propre maître d’ouvrage dans le domaine de l’assainissement. «C’est donc eux qui doivent sélectionner leurs entreprises pour réaliser des ouvrages hydrauliques. Toute chose qui va permettre l’émergence des jeunes entreprises locales à travers la maintenance», a rappelé Mme Oubian. Elle a précisé que ses services appuient techniquement les élus pour que cette réforme puisse être effective dans les communes.

«Nous les accompagnons afin de mettre en œuvre cette réforme à travers ces outils que sont : les conventions, les contrats et les différentes procédures de recrutement des maintenanciers», a-t-elle souligné. Adopté en novembre 2000, le décret portant «Réforme du système de gestion des infrastructures hydrauliques d’alimentation en eau potable en milieux rural et semi-urbain » confère à la commune le droit d’assurer la gestion de tous les ouvrages d’approvisionnement en eau potable du milieu rural et périurbain de son ressort territorial en tant que maître d’ouvrage.


Donald Wendpouiré NIKIEMA

nikdonald@yahoo.fr

Serge TIAO

(Stagiaire)
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