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Burkina: pas d’inculpation sur les tueries liées aux manifestations anti-Compaoré de 2014 (procureure)
Publié le mercredi 14 septembre 2016  |  AFP
Insurrection
© aOuaga.com par A.O
Insurrection populaire et putsch avorté : la justice fait le point des dossiers
Mercredi 14 septembre 2016. Ouagadougou. Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouaga, Maiza Sérémé, et le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, commandant Alioun Zanré, ont animé une conférence de presse pour faire le point des dossiers de l`insurrection populaire de fin octobre 2014 et du putsch avorté du 16 septembre 2015




Ouagadougou - Les tueries liées aux manifestations
anti-Compaoré d'octobre 2014 au Burkina n'ont donné lieu "à aucune
inculpation", a annoncé vendredi une magistrate, dénonçant une absence de
coopération des autorités actuelles.
"Les juges d'instruction ont pu auditionner certains témoins, des victimes
et les ayant droits", a déclaré la procureure du tribunal de grande instance
de Ouagadougou, Maïza Compaoré.
"Mais pour identifier les auteurs, ils (les juges) ont eu toutes les
difficultés du monde parce qu'il n'y avait pas de collaboration ni de
coopération avec les autorités de la place", a dit Mme Compaoré lors d'une
conférence de presse.
A l'étape actuelle de la procédure, les juges d'instruction "n'ont inculpé
aucune personne" liée aux manifestations populaires des 30 et 31 octobre 2014
qui ont débouché sur la chute du président burkinabè Blaise Compaoré, renversé
par les manifestants après 27 ans au pouvoir.
Mardi dernier, la gendarmerie a auditionné une vingtaine de ministres du
dernier gouvernement Compaoré à propos de leur rôle présumé dans les tueries
liées aux manifestations des 30 et 31 octobre.
Le Conseil national de la transition (CNT), l'assemblée intérimaire mise en
place après la chute du régime de Blaise Compaoré, avait voté en juillet 2015
une résolution mettant en accusation le Premier ministre Luc Adolphe Tiao et
tous ses ministres pour "coups et blessures volontaires, complicité de coups
et blessures, assassinat, complicité d'assassinat".
Les députés reprochent notamment aux ministres d'"avoir été membres du
gouvernement" qui a adopté le projet de loi modifiant la Constitution (article
37) qui devait permettre à M. Compaoré - qui cumulait 27 ans de pouvoir - de
briguer d'autres mandats.
Une trentaine de personnes ont été tuées et plus de 600 blessées lors de
ces manifestations ayant mené à la chute de M. Compaoré qui s'est exilé en
Côte d'Ivoire.


roh/ck/jh
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