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Affaire Thomas Sankara: "Le résultat de la contre-expertise attendu les jours à venir, selon le commissaire du gouvernement burkinabè
Publié le mercredi 14 septembre 2016  |  Alerte Info
Thomas
© Autre presse par DR
Thomas Sankara, ex-président du Burkina-Faso
ex-président du Burkina-Faso




Le commissaire du gouvernement près du tribunal militaire burkinabè, le commandant Alioune Zanré a affirmé mercredi que "le résultat de la contre-expertise" dans l'affaire Thomas Sankara, ex-président de la révolution d’août 1983 au Burkina, tué à la suite d’un coup d’Etat qui a porté l’ex-chef d’Etat Blaise Compaoré au pouvoir en 1987, "est attendu dans les jours à venir", face à la presse à Ouagadougou.

"Le résultat de la contre-expertise au profit de l’ensemble des treize familles à raison de trois par famille, le tout à la charge de l’Etat burkinabè est attendu dans les jours à venir", a déclaré M. Zanré, ajoutant qu’"aucune liberté provisoire n’a été accordée".

Sur "14 inculpés sept sont en détention préventive, sept non détenus, deux en fuite (Hyacinthe Kafando et Blaise Compaoré) font l’objet de mandats d’arrêt", a-t-il poursuivi tout en précisant que "toutes (ces personnes) ont été entendues en première comparution et au fond à l’exception de ceux en fuite".

Cette affaire qui oppose le ministère public et les "héritiers" de Thomas Sankara contre "X connu après Tousma Kafando dit Hyacinthe et 13 autre inculpés d’attentat, assassinat, recel de cadavre, de faux en écriture publique ou authentique ou complicité de ces infractions, évolue de façon satisfaisante", a laissé entendre le commandant Zanré, notant que "58 témoins et 13 parties civiles ont été entendus".

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a contraint Blaise Compaoré a démissionné après 27 ans de règne, le gouvernement de la transition avait relancé en mars 2015 le dossier sur lequel la justice burkinabè s’était déclarée incompétente à juger.

En mai 2015, les tombes présumées de Thomas Sankara et celles de ses compagnons ont été mises sous scellés en vue de procéder à l’exhumation des corps. Les résultats de l'autopsie relèvent que l’ex-président sous la révolution a été "criblé de balles".

Une contre-expertise avait été demandée par les familles des victimes du coup d’Etat du 15 octobre 1987 et ce à la charge de l’Etat burkinabè.

BBO
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