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Putsch du 16 septembre au Burkina: Le dossier "devrait être transmis pour règlement définitif en octobre" prochain (justice militaire)
Publié le mercredi 14 septembre 2016  |  Alerte Info
Insurrection
© aOuaga.com par A.O
Insurrection populaire et putsch avorté : la justice fait le point des dossiers
Mercredi 14 septembre 2016. Ouagadougou. Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouaga, Maiza Sérémé, et le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, commandant Alioun Zanré, ont animé une conférence de presse pour faire le point des dossiers de l`insurrection populaire de fin octobre 2014 et du putsch avorté du 16 septembre 2015




Le dossier du putsch du 16 septembre 2015 au Burkina, perpétré par l’ex-gare du président de Blaise Compaoré, évincé du pouvoir fin octobre 2014, à la suite d’une insurrection populaire, "devrait être transmis pour règlement définitif en mi-octobre" prochain, a confié mercredi le commissaire du gouvernement près du tribunal militaire, Alioune Zanré, face à la presse à Ouagadougou.

Le dossier du putsch manqué "devrait être transmis pour règlement définitif au Parquet en mi-octobre" prochain, a dit le commandant Alioune Zanré, attendant que la Cour de cassation "vide une saisine" qui a été déposée par les avocats d’un inculpé qui estiment que les Officiers de Police judiciaire (OPJ) ont "violé" la "vie privée de leur client".

"Quatre-vingt-cinq inculpés, 39 en détention préventive, 12 non détenus, 34 en liberté provisoire, dix en fuite qui font l’objet de mandats d’arrêt internationaux ont été tous entendus en première comparution et au fond à l’exception des personnes en fuite", a-t-il précisé, ajoutant que "29 témoins et 275 parties civiles ont été entendus".

Les 84 personnes sont inculpées pour "attentat, crime contre l’humanité par meurtre, enlèvement et séquestration, meurtre, association de malfaiteurs, trahison, révolte, recel, détournement de deniers publics, actes de terrorisme ou de complicité à ces infractions, incitation à commettre des actes contraire à la discipline, détention et port d’armes et de munitions de guerre", a-t-il défini.

Pour lui, de "nouvelles inculpations ne sont pas à exclure" en ce qui concerne ce dossier dont environ 600 personnes ont déjà été entendues.

"Des précisions à demandées à certains détenus sont programmées les jours à venir, a-t-il confié.

Le 16 septembre 2015, des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ex-garde présidentielle, ont perpétré un coup d’Etat et détenu en otage le président Michel Kafando et son chef du gouvernement Yacouba Isaac Zida et deux autres ministres du gouvernement.

Ce coup d’Etat manqué perpétré par l’ex-RSP avec à sa tête le général Gilbert Diendéré, un fidèle compagnon de Blaise Compaoré, a été désavoué dès les premières heures par une résistance populaire mais aussi la communauté internationale, obligeant les putschistes à y renoncer.

BBO
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