Une police des polices pour mettre fin aux rackets

News

Société

Article

Société

Publié le mercredi 14 septembre 2016 | Sidwaya

© Ministère par D.R
Une « Police des Polices » pour contrôler les forces de sécurité sur les axes routiers
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a officialisé le vendredi 9 septembre 2016 à Ouagadougou, le Service de Contrôle des Services de Sécurité (SCSS), communément appelé « Police des Police »

Le ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a installé le vendredi 9 septembre 2016 à Ouagadougou, les membres d’un nouveau service dénommé : «Contrôle des services de sécurité», une police des polices.

Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure dispose désormais d’une police des polices dénommée : «Contrôle des services de sécurité». Installé par le ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, le vendredi 9 septembre 2016 à Ouagadougou, cette structure chargée du contrôle des services de sécurité devrait mettre fin aux rackets, veiller à la sécurité des populations et de leurs biens. La police des polices est composée d’une quarantaine de membres qui ont pour mission, le contrôle des actions des forces de sécurité déployées sur les différents axes du Burkina. Son coordonnateur général, Mamoudou Barry, estime que c’est une mission importante à mener avec précision. De ce fait, il entend travailler avec abnégation. Pour le premier responsable du département en charge de la sécurité intérieure, c’est à la suite des plaintes de corruption sur les voies publiques que le ministère en charge de la sécurité intérieure a pris la décision de créer ce service chargé de réduire à sa portion la plus congrue le phénomène de rackets. Il s’agit, selon le ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré, de conscientiser les policiers et gendarmes qui sont sur les voies publiques, à faire bien leur travail pour se sécuriser eux-mêmes et sécuriser les populations. La police des polices a aussi pour rôle de veiller à la sécurité des voyageurs. Le ministre Compaoré a laissé entendre par ailleurs que cette structure permettra de réguler l’entrée des individus «peu recommandables» sur le territoire burkinabè. Aux membres de la police des polices, le ministre, Simon Compaoré, a donné des pistes d’organisation. «Ce sont les chefs de groupe de la police et de la gendarmerie qui vont travailler avec le coordonnateur général pour évaluer les besoins, organiser et préparer de temps en temps les rencontres», a-t-il précisé. Selon lui, 70 % du travail sera fait sur le terrain et les 30% au bureau avec des rapports devant être adressés à l’Agence nationale de renseignements (ANR) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). «Vous allez recevoir de temps en temps la visite du ministère en charge des transports, de la Chambre de commerce et de l’UEMOA pour apprécier le travail fait sur le terrain», a indiqué Simon Compaoré. A l’entendre, ce service est une grande famille de policiers et de gendarmes pour la sécurité de tous. Pour faciliter le travail sur le terrain, la police des polices a reçu, séance tenante, cinq véhicules.
Boukary BONKOUNGOU