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Burkina : Le 1er anniversaire du putsch manqué sera célébré
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
Rémis
© Autre presse par DR
Rémis Fulgance Dandjinou




Le gouvernement burkinabè compte organiser des activités commémoratives pour le premier anniversaire du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, a-t-on appris jeudi, de source gouvernementale.

Selon le ministre en charge de la communication et porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, qui s’est confié à la presse, à l’issue du conseil des ministres du mercredi, la question a été évoquée lors de la réunion gouvernementale.

«Le gouvernement compte organiser des activités commémoratives du putsch manqué de septembre 2015 et de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 », a-t-il déclaré.

Et de préciser qu’un programme de la commémoration sera communiqué, dans les jours à venir.

Le 16 septembre 2015, des militaires de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont pris en otage, le président de la Transition, Michel Kafando, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, ainsi que deux membres de gouvernement, en plein conseil des ministres.

Le lendemain, l’on apprend par la voix d’un des porte-paroles des militaires, la naissance du Conseil national de la démocratie (CND) dirigé par le Gilbert Diendéré, ex-chef du RSP et proche de l’ancien président Blaise Compaoré.

A l’annonce de ce putsch, des voix s’élèvent pour condamner l’acte et réclamer le retour des autorités de la Transition.

Une résistance aux putschistes s’organise et permet le retour de la Transition qui a pris fin en décembre 2015, après les élections couplées (présidentielle et législatives) du 29 novembre de la même année.

Les enquêtes relatives au putsch manqué ont permis l’arrestation puis l’incarcération de plusieurs personnes (civiles et militaires).

De nos jours, certains prisonniers bénéficient d’une liberté provisoire, tandis que d’autres comme les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, sont toujours à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) à Ouagadougou.

ALK/of/APA
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