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Gouvernance: Le parti de Compaoré note un "amateurisme et un cafouillage" des nouvelles autorités du Burkina, selon son président
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Alerte Info
CDP
© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : conférence de presse d`avant-congrès
Jeudi 8 septembre 2016. Ouagadougou. Les responsables du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont animé une conférence de presse en prélude au congrès extraordinaire du parti prévu pour le 24 septembre prochain. Photo : Achille Tapsoba, président par intérim du CDP




Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), parti de l’ex-président Blaise Compaoré, note un "amateurisme et un cafouillage" des nouvelles autorités du Burkina, "préjudiciables au développement économique et social", a dit jeudi à Ouagadougou son président par intérim Achille Tapsoba, face à la presse.

"L’amateurisme et le cafouillage des dirigeants actuels sont perceptibles et préjudiciables au développement économique et social de notre pays", a affirmé M. Tapsoba pour qui neuf mois après son accession au pouvoir, le "Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) et son président Roch Marc Christian Kaboré n’arrivent pas proposer des solutions aux problèmes qui suffoquent et étouffent le peuple" burkinabè.

Le gouvernement MPP au lieu de "rechercher des solutions adéquates aux problèmes posés s’acharne" sur le CDP, à travers un "faisceau d’actes politico-judiciaires", a-t-il poursuivi, dénonçant une volonté des autorités d’empêcher le congrès de son parti annoncé pour le 24 septembre à Ouagadougou.

Le Burkina, jadis "respecté et consulté pour les grandes questions du monde, à travers le leadership du président Blaise Compaoré, notre pays aujourd’hui connait recul de son rayonnement international, a déploré le président intérimaire du CDP Achille Tapsoba.

Le CDP a, par ailleurs, demandé au gouvernement de "redoubler d’efforts" pour stopper les attaques armées qui deviennent de plus en plus fréquentes après l’attaque du 15 janvier à Ouagadougou qui a fait une trentaine de morts, a indiqué son premier responsable qui a également la "libération du Dr Elliot", australien enlevé le même jour de l’attaque au nord du Burkina.

Le CDP a également demandé au nouveau pouvoir de "fonder les bases d’une réconciliation et d’entamer courageusement les démarches vers une réconciliation véritable", a insisté M. Tapsoba pour qui il n’y a pas de "polémique en ce qui cette préoccupation nationale".

Face à des rumeurs qui évoquent un éventuel retrait du CDP de l’organisation de l’opposition dont le Chef de file est Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le Changement et le Progrès (UPC), deuxième force politique du pays, M. Tapsoba que même si son parti "continuera de se rapprocher des partis qui lui sont proches", apportera sa contribution à travers les activités de l’opposition où "il (CDP) se sent bien".

BBO


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